Mort d'Yvan Colonna : la Corse en deuil, des rassemblements dans tout le pays
Yvan Colonna est mort lundi 21 mars, près de trois semaines après son agression en prison. Dans la soirée du mardi 22 mars, l'heure est au recueillement dans plusieurs villes de Corse.
Sur le parvis de la cathédrale d'Ajaccio (Corse-du-Sud), près de 300 personnes sont rassemblées, dans la soirée du mardi 22 mars, après la mort d'Yvan Colonna. "Je pense que c'est un devoir pour tout Corse d'être là. Au-delà des circonstances, juste s'incliner devant la mémoire d'Yvan Colonna. Je ne suis pas là pour en faire un martyr, je viens pleurer un père de famille, un grand-père, un homme", argue un homme. Le nationaliste corse est décédé lundi 21 mars, à l'âge de 61 ans, dans un hôpital marseillais. Il y avait été transféré en urgence au début du mois, après une violente agression à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône) où il purgeait sa peine.
Yvan Colonna a toujours clamé son innocence
Yvan Colonna a été condamné pour l'assassinat du préfet Claude Érignac, le 6 février 1998. Un an après le drame, des membres du commando arrêtés le mettaient en cause. Avant de partir en cavale, il a donné une interview télévisée, afin de clamer son innocence. "Peut-être qu'on a le profil des gens qui sont responsables de cette action, mais on n'y est pour rien", disait-il alors. Il maintiendra cette version jusqu'à la fin. Interpellé le 4 juillet 2003 dans le maquis, il a été condamné à la perpétuité, en juin 2011, après trois procès.
Il demandait depuis plusieurs années un rapprochement familial et un transfert en Corse, refusé au vu de son statut de détenu particulièrement signalé. Dans la soirée du 22 mars, le gouvernement a annoncé que deux complices d'Yvan Colonna seront transférés dans une prison corse d'ici la mi-avril.
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