Mort d'Yvan Colonna : le Conseil exécutif de Corse rappelle à l'Etat ses "engagements" en matière de "justice et de vérité"
L'exécutif corse a réagi au classement sans suite d'une enquête préliminaire ouverte en 2023 après le signalement de deux députés corses mettant en cause l'administration pénitentiaire dans la mort du militant indépendantiste.
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Le Conseil exécutif de Corse, dans un communiqué publié vendredi 17 octobre, rappelle à l'Etat ses "engagements" en matière de "justice et de vérité" dans l'affaire de la mort du militant indépendantiste Yvan Colonna en prison, après le classement sans suite, en début de semaine, d'une enquête visant l'administration pénitentiaire, rapporte ICI RCFM (ex-France Bleu).
Selon le Conseil exécutif de Corse, le classement sans suite de cette enquête préliminaire "suscite une émotion et des interrogations légitimes". "Force est donc de constater que l'assassinat dans des conditions aussi atroces que suspectes, en milieu carcéral, d'Yvan Colonna fait toujours, trois ans et demi après, l'objet de larges zones d'ombre", ajoute l'exécutif corse dans son communiqué. "Dans ce contexte, le Conseil exécutif de Corse rappelle solennellement que l'exigence de justice et de vérité dans le dossier de l'assassinat d'Yvan Colonna fait partie des engagements auxquels l'Etat a souscrit", poursuit-il. "Cet engagement doit être respecté."
Des mobilisations devant les lycées
Le parquet de Tarascon a annoncé lundi 13 octobre avoir classé sans suite une enquête préliminaire ouverte en 2023 après le signalement de deux députés corses mettant en cause l'administration pénitentiaire dans la mort du militant. Après ce classement, des mobilisations ont été organisées jeudi matin devant tous les lycées de Corse-du Sud pour appeler à "la justice et la vérité pour Yvan Colonna".
Le 2 mars 2022, Yvan Colonna avait été violemment agressé dans la salle de sport de la prison d'Arles, par un codétenu radicalisé, Franck Elong Abé. Le militant indépendantiste, condamné à la réclusion à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998, est mort des suites de ses blessures. Après le décès du militant, de nombreuses manifestations avaient éclaté en Corse, avec des heurts entre manifestants et forces de l'ordre.
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