Après les propos de Frêche sur Fabius, le PS a demandé à la maire de Montpellier de prendre la tête d'une liste
Cette liste PS serait concurrente de celle de Frêche alors que jusque là le PS avait décidé de ne pas présenter de candidats dans la région.Une fois la décision de partir contre Frêche prise, le PS doit résoudre deux problèmes: comment convaincre ses militants et quel accord avec Europe-Ecologie.
Cette liste PS serait concurrente de celle de Frêche alors que jusque là le PS avait décidé de ne pas présenter de candidats dans la région.
Une fois la décision de partir contre Frêche prise, le PS doit résoudre deux problèmes: comment convaincre ses militants et quel accord avec Europe-Ecologie.
Au sein du PS, les dirigeants des cinq fédérations départementales du parti en Languedoc font bloc derrière le président de région sortant. "Rien ne va changer, on reste en campagne. Pour nous c'est un épiphénomène", a assuré vendredi le sénateur Robert Navarro, qui dirige la fédération PS de l'Hérault, l'une des dix plus importantes de France.
Quant à l'alliance possible avec Europe-Ecologie - qui dans toute la France a souhaité faire liste à part - elle ne s'annonce pas facile. Au PS, deux lignes s'affrontent: exiger la tête de liste ou faire preuve de réalisme et se ranger derrière Europe Ecologie.
Face à la forteresse Frêche, dont la première élection dans l'Hérault remonte à 1973, les écologistes doutent du "poids politique" d'Hélène Mandroux.
"C'est bien que le PS se réveille mais on veut tester la solidité de leur offre", explique Jean-Vincent Placé, membre du bureau exécutif d'Europe Ecologie. "On ne ferme aucune porte mais si l'idée, c'est d'envoyer une nana toute seule, sans le poing et la rose (l'emblème du PS) et personne derrière, on n'est pas preneurs. Il faut une dynamique", a-t-il dit.
Au PS, deux lignes s'affrontent: exiger la tête de liste ou faire preuve de réalisme et se ranger derrière Europe Ecologie. "On a jusqu'à mardi (date du Bureau national du PS-NDLR) pour que l'intelligence triomphe et trouver le meilleur dispositif possible", explique le député de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone. A ses yeux, seule Hélène Mandroux peut l'emporter face à Georges Frêche.
Pour l'ex-membre des Verts, Aurélie Filippetti (PS), il ne faut pas partir "désunis" aux régionales. "Je demande à Europe-Ecologie et à mes amis Verts de soutenir la candidature d'Hélène Mandroux comme chef de file de cette liste de rassemblement, pour éviter que la défaite ne succède à la confusion", écrit Mme Filippetti dans un communiqué. "J'en appelle à mes amis des listes Europe-Ecologie-Les Verts du Languedoc-Roussillon, et en particulier à Jean-Louis Roumégas: il est de notre responsabilité à tous de gagner la région Languedoc-Roussillon". Pour elle, "Hélène Mandroux est la mieux placée pour le faire. C'est une femme de grande qualité, et d'expérience".
Autre difficulté, "au terme de mois de discussions, on était arrivés à cette solution" : la liste PCF-PG-NPA conduite par René Revol (PG) et celle d'Europe-Ecologie de Jean-Louis Roumégas (Verts) étaient "d'accord pour faire liste commune" au second tour face au président sortant de la région, affirme Jean-Luc Mélenchon (PG).
A la gauche de la gauche
La gauche de la gauche a réussi son unité puisqu'elle présente une liste PC-PG-NPA (Parti communiste, Parti de gauche et Nouveau Parti anticapitaliste).
"Cette liste a toute sa place, toute sa nécessité pour faire avancer toute la gauche" en Languedoc-Roussillon, a déclaré Mme Buffet. Et la secrétaire nationale du PCF de lancer à Hélène Mandroux, maire PS de Montpellier appelée à conduire la future liste PS: "venez avec nous sur les bases du Front du gauche!".
"Tout d'un coup surgissent les socialistes" et "ce qu'on a mis des mois à clarifier est replongé dans la confusion", a-t-il regretté. Pour l'ex-sénateur PS, la proposition socialiste est "floue" même si la direction du PS lui a assuré "être prête à discuter de tout".
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