"On ne veut pas se laisser marcher dessus comme un tapis" : des députés macronistes réclament la démission de Bruno Retailleau
Tandis que Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez bouclent leurs campagnes à la tête des Républicains, certains alliés du ministre de l'Intérieur ne cachent plus leur grogne.
Dernier jour de campagne pour Les Républicains. Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez bouclent vendredi 16 mai leurs campagnes à la tête du parti, qu'ils ont tous deux axées très à droite pour séduire les plus de 120 000 adhérents du parti qui les départageront, dimanche. Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau organisent chacun leur dernier meeting, à Jonage près de Lyon et à Salon-de-Provence et Nîmes.
S'il est élu Bruno Retailleau a l'intention de rester ministre de l'Intérieur, bien que ses prises de paroles agacent de plus en plus les troupes macronistes, à l'image de son dernier message adressé aux militants LR ces derniers jours. Dans un message adressé aux militants LR et révélé par Politico et Le Figaro, le candidat à la présidence des Républicains écrit : "Je suis un adversaire du 'en même temps'. Le macronisme ne survivra pas à Emmanuel Macron".
"Je propose de prononcer une OQTG"
Ces mots de Bruno Retailleau ont déclenché l'indignation de nombreux députés macronistes, qui se sont lâchés dans la boucle WhatsApp interne. "Je propose de prononcer une OQTG, une obligation de quitter la team gouvernementale", lance ainsi Eric Bothorel, en référence aux obligations de quitter le territoire (OQTF), thème récurrent de cette campagne à droite. Le jeu de mots est validé par plusieurs de ses collègues, surtout de l'aile gauche, qui ne comprennent pas qu'un ministre puisse ainsi critiquer le président qui l'a nommé et prendre des positions antagonistes notamment sur l'Algérie.
"On ne veut pas se laisser marcher dessus comme un tapis", s'agace un député. "Si Retailleau a accepté d'être nommé, c'est pour la France, pas pour son avenir personnel" et prendre son parti, tacle un autre.
D'autres élus macronistes viennent nuancer : ce n'est "pas le moment" de faire éclater le gouvernement : l'alliance avec Les Républicains, "on en a besoin", avancent-ils, en espérant que le ministre descendra d'un ton dès que l'élection chez LR sera terminée. Les militants LR vont voter en ligne dès samedi matin pour un résultat attendu dimanche soir.
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