Claude Bartolone a laissé entendre vendredi que la primaire à gauche pourrait servir de processus de "confirmation"
Les réactions n'ont pas tardé. A commencer par Manuel Valls. "Depuis ce matin, des vents contraires semblent souffler sur la logique initiale des primaires à gauche", a estimé dans un communiqué le député de l'Essonne, lui même candidat déclaré aux primaires.Ségolène Royale et François Hollande ont fait part également de leur agacement.
Les réactions n'ont pas tardé. A commencer par Manuel Valls. "Depuis ce matin, des vents contraires semblent souffler sur la logique initiale des primaires à gauche", a estimé dans un communiqué le député de l'Essonne, lui même candidat déclaré aux primaires.
Ségolène Royale et François Hollande ont fait part également de leur agacement.
Les propos de Bartolone
"Il y aura entente. Je suis persuadé qu'il y aura comme candidature, ou celle de Dominique Strauss-Kahn, ou celle de Martine Aubry, et que nous aurons à partir de là un candidat qui permettra à la gauche de gagner et au pays de retrouver un minimum d'espoir", a déclaré vendredi matin sur France Inter, Claude Bartolone, un proche de la première secrétaire du parti socialiste.
Interrogé sur le sens d'une primaire dans ces conditions, l'élu de Seine-Saint-Denis a estimé que celle-ci pourrait servir à une "confirmation". "Nous pourrions nous orienter vers une primaire de confirmation, où j'espère que des millions de Français viendront donner leur énergie à celui ou celle qui pourra permettre à la gauche de gagner, et au pays de changer", a-t-il déclaré.
Valls, Royale, Hollande agacés
"L'idée même de 'primaires de confirmation' relève de l'oxymore tant celle d'une entente préalable entre des candidats, visant à confirmer l'un des deux postulants, est contraire à l'esprit même des primaires telles qu'elles ont été réclamées, pensées et votées par les militants socialistes", a réagi le député-maire d'Evry.
"'Primaires de confirmation' ne doit pas rimer avec 'primaires de confiscation'", a-t-il ajouté, avant de "demander à la première secrétaire de clarifier cette situation, mais aussi le calendrier et les conditions de financement de l'ensemble des candidats".
Même son de cloche dans les camps de Ségolène Royale et de François Hollande. Le porte-parole de la présidente socialiste de Poitou-Charentes Guillaume Garot, a jugé "tout à fait inopportuns et déplacés" les propos de Claude Bartolone.
"Ségolène Royal considère que les Français attendent autre chose de nous que de relancer les petites polémiques internes. Ils attendent que nous soyons unis, soudés face au dossier des retraites et face à la politique menée par Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs indiqué qu'après les propos du député, Mmes Aubry et Royal "s'étaient téléphoné" et se disaient "l'une et l'autre très étonnées de cette déclaration tout à fait inopportune".
Dans un communiqué commun, Stéphane Le Foll et Bruno Le Roux, deux proches de François Hollande, ont font part de leur surprise. "Etonnante révélation qui, si elle devait être confirmée, remettrait en cause le principe même de la rénovation pourtant adopté massivement par les militants au début de l'été 2010", écrivent-ils.
"Jusqu'ici, chacun avait compris que les primaires étaient une méthode ouverte de désignation d'un candidat ou d'une candidate", ajoutent-ils, avant de réclamer "que soient clarifiés les conditions d'organisation et le calendrier de ces primaires ".
A plusieurs reprises, l'ex-premier secrétaire François Hollande, qui se prépare à ces primaires, a estimé que la volonté de briguer la présidentielle devait être fondée sur "la détermination" et non sur "un accord ou arrangement".
Fabius temporise
Invité sur RMC vendredi, Laurent Fabius a indiqué qu'"il y aura l'unité" entre le directeur général du FMI, Martine Aubry et lui-même, mais que "ça n'empêchera pas qu'il y ait une désignation et un soutien populaire plus large" avec les primaires. "Il ne s'agit pas du tout d'anticiper sur les résultats", a-t-il affirmé.
"Les primaires vont permettre à plusieurs candidats d'être candidat mais il faudra faire prévaloir l'unité et je pense que parmi les grands candidats, ce serait mauvais qu'il y ait un affrontement", a soutenu le député de Seine-Maritime. "Ca joue pour nous trois et peut-être pour d'autres", a-t-il ajouté, en citant Ségolène Royal qui a "fait des déclarations dans le même sens".
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