Copé se félicite que l'UMP "massacre" le PS à la tronçonneuse
"Chez nous, c'est massacre à la tronçonneuse". Ainsi Jean-François Copé s'est-il félicité de l'assaut donné par l'UMP aux déclarations de François Hollande. L'UMP a joué résolument mercredi le registre alarmiste contre la gauche.
"Chez nous, c'est massacre à la tronçonneuse". Ainsi Jean-François Copé s'est-il félicité de l'assaut donné par l'UMP aux déclarations de François Hollande. L'UMP a joué résolument mercredi le registre alarmiste contre la gauche.
En se félicitant de la réactivité de l'UMP face aux déclarations de François Hollande, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a dévoilé le mécanisme des éléments de langage. "Chez nous, c'est massacre à la tronçonneuse", a-t-il déclaré mercredi 11 janvier en petit comité, selon l'AFP.
Effectivement, députés ou ministres UMP n'y sont pas allés de main morte mercredi pour attaquer les propositions du candidat socialiste à l'Elysée. Lors de la cérémonie des voeux à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer a estimé qu'une alternance à gauche entraînerait des "conséquences économiques et sociales" comparables à "une guerre". Des propos qui survenaient après ceux de Nadine Morano qualifiant François Hollande d'"homme dangereux pour la France".
Accoyer : "la gravité de la situation exige un cap"
"Ne nous y trompons pas: si nous ratons ce rendez-vous de la responsabilité et du courage, les conséquences économiques et sociales pourraient être comparables à celles provoquées par une guerre", a affirmé Bernard Accoyer en présentant ses voeux à Paris, faisant clairement allusion à une éventuelle non-réélection de Nicolas Sarkozy.
"2012 sera une année de vérité", a poursuivi le président de l'Assemblée nationale. "La gravité de la situation exige un cap et ne saurait s'accommoder ni du flou, ni de valses hésitations sur des sujets essentiels", a-t-il ajouté, s'en prenant, en creux, au candidat socialiste.
Le "flou" reproché à Hollande par Aubry repris en boucle par l'UMP
Si le député UMP faisait allusion à la situation économique, la ministre de l'Apprentissage Nadine Morano (UMP) avait qualifié dans la matinée le candidat socialiste à l'Elysée d'"homme dangereux" pour la France à propos de la réforme du quotient familial.
"Martine Aubry a raison de dire que quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup avec François Hollande. Depuis le début de sa campagne, il fait des propositions alambiquées et du rétropédalage permanent", a ajouté la secrétaire nationale de l'UMP, usant du mot "flou" repris par Bernard Accoyer.
Lors de toutes les conventions UMP, des affiches et des clips reprenaient les phrases assassines prononcées pendant la primaire par les candidats socialistes sur leurs adversaires (également socialistes, à l'exception de Jean-Michel Baylet). Celles de Martine Aubry raillant le "flou" du programme de François Hollande ou son manque de courage supposé y figuraient en bonne place.
"Nadine Morano a franchi le Rubicon"
Delphine Batho, une des porte-parole de François Hollande, a vivement réagi par communiqué, jugeant que "trop c'est trop!" "Avec son sens habituel de la mesure et de la nuance, Madame Morano a franchi le Rubicon ce matin".
"Nous ne laisserons pas la droite insulter, injurier, calomnier notre candidat François Hollande qui porte un discours de vérité, et un projet de justice et de changement", a encore dit Mme Batho, estimant que la droite
préférait "l'invective" à la "confrontation d'idées" dans la campagne.
De son côté, un autre porte-parole du PS, Benoît Hamon, a jugé "absolument consternants" et "indignes d'un président de l'Assemblée nationale" les propos de Bernard Accoyer. "Dans ces moments de crise, on a besoin d'hommes et femmes intelligents et pas d'hommes et de femmes qui profitent d'un perchoir pour brailler".
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