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Marine Tondelier nouvelle cheffe d'EELV : "On a une année sans élection, c'est l'occasion de refonder le mouvement", explique la nouvelle porte-parole

Marien Tondelier, conseillère municipale d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), a été élue nouvelle secrétaire nationale du parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) et succède à Julien Bayou.

franceinfo

Radio France

Publié le 10/12/2022 20:55

Temps de lecture : 2min

Marine Tondelier, lors du Congrès d'Europe-Ecologie-Les Verts, le 10 décembre 2022 à Rungis (Val-de-Marne) (EMMANUEL DUNAND / AFP)

"Le premier chantier, c'est celui de la refondation" d'Europe Écologie-Les Verts, explique samedi 10 décembre sur franceinfo la nouvelle porte-parole du parti Aminata Niakate, après l'élection de la nouvelle secrétaire nationale d'EELV Marine Tondelier. "On a une année sans élection, c'est l'occasion de faire ce travail de grande ampleur." Après avoir réussi à rassembler le parti en portant "une motion de synthèse commune", Marine Tondelier va s'attacher à "aller à la rencontre des classes populaires" et de tous ceux qui, "un jour, ont eu envie d'adhérer à EELV".

franceinfo : Comment Marine Tondelier va-t-elle réussir à rassembler, ce que tous les autres n'ont pas réussi à faire ?

Aminata Niakate : On y est puisqu'elle a réussi à faire la synthèse de toutes les motions. Il y avait cinq motions encore en lice pour le second tour, et elle a fait une motion de synthèse commune et une liste commune au bureau exécutif. C'était son engagement de faire le rassemblement à l'issue des congrès décentralisés. C'est chose faite ce soir. Le premier chantier qui attend Marine et toute l'équipe du bureau exécutif, c'est celui de la refondation et ces fameux états généraux de l'écologie qu'on veut lancer dès le prochain semestre.

Comment comptez-vous retrouver cette confiance populaire qui manque à votre parti ?

Ce qu'on veut faire à l'occasion de ces états généraux, c'est d'aller à la rencontre de toutes les personnes qui, un jour, ont eu envie d'adhérer ou ont cessé d'adhérer à Europe-Ecologie. Ce sera l'occasion de se remettre en question. Toute matière qui sortira de cette séquence permettra de reconstruire et de refonder le mouvement. On a une année sans élection, c'est l'occasion de faire ce travail de grande ampleur. Un des gros enjeux de débat pendant ce congrès, c'était de faire de l'écologie populaire et d'aller à la rencontre des classes populaires.

Allez-vous sortir des querelles intestines entre Yannick Jadot et Sandrine Rousseau ?

On souhaite qu'il y ait une solidarité dans cette majorité. C'était une des conditions de la synthèse, qu'il y ait un accord pour travailler ensemble de manière constructive, dans un état d'esprit plutôt collectif. Les militants ont été lassés de tout ça et je pense que le score du premier tour en a été la démonstration puisque ni la candidate soutenue par Yannick Jadot, ni celle soutenue par Sandrine Rousseau ne sont arrivées en tête.