Affaire Benalla : la députée Aurore Bergé se dit "encore plus déterminée", après avoir assisté au discours d'Emmanuel Macron devant la majorité
La prise de parole du chef de l'État mardi soir est intervenue "au moment opportun", pour la porte-parole du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2018/07/24/phpexr7fv_1.jpg)
"Je ressors de cette réunion encore plus déterminée que je n'y étais entrée", a témoigné sur franceinfo la députée La République en marche Aurore Bergé, mardi 24 juillet au soir, après l'intervention surprise d'Emmanuel Macron devant des élus et plusieurs membres du gouvernement réunis à la maison de l'Amérique latine à Paris.
Selon la porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale, "cela démontre la capacité du président de la République à être fidèle à ce qu'il est et à ce qu'on a toujours prôné pendant la campagne, à savoir la République exemplaire", a-t-elle ajouté.
La République exemplaire n'empêchera jamais les erreurs, par contre elle est là pour corriger, réparer quand c'est nécessaire et ça c'est l'enquête judiciaire qui suit son cours.
Aurore Bergéà franceinfo
Aurore Bergé a assisté à cette réunion, pendant laquelle le président de la République a parlé de "trahison" en évoquant les événements du 1er-Mai et a déclaré qu'"aucun de ses collaborateurs ne pouvait être soustrait aux lois de la République ou être protégé". "Il a enfin clairement dit qu'il ne se défausserait pas de ses responsabilités en disant 'le seul responsable, c'est moi'", a rapporté la députée.
Selon elle, le discours d'Emmanuel Macron s'est déroulé en deux temps : "D'abord, il a mis en avant les transformations profondes engagées par la majorité, le gouvernement et lui-même, puis il est revenu évidemment sur l'affaire Benalla. Il a dit que ce qui s'était passé le 1er-Mai était pour lui 'une déception, une trahison', il a bien dit que personne autour de lui n'était protégé. Il a dit qu'il ne croyait pas à la République des fusibles, à cette République qui chercherait à faire couper des têtes, par rapport à ce que certains demandent, notamment au sein de l'opposition. Il a dit 'qu'ils viennent me chercher, je réponds aux Français'".
"Alexandre Benalla n'est pas mon amant"
"Il a égrainé les fausses informations", poursuit Aurore Bergé, "allant jusqu'à dire 'Alexandre Benalla n'est pas mon amant'". "Emmanuel Macron n'est pas quelqu'un qui se défausse. Il a pris acte de ce qui s'était passé ces derniers jours, à la fois du climat que l'on avait subi nous à l'Assemblée nationale, extrêmement lourd et pesant, du risque que les Français ne comprendraient peut-être pas ce qui se passait au regard de la confusion générale que ça pouvait susciter, parce qu'on a entendu tout et n'importe quoi sur cette affaire et beaucoup de fausses informations sur 'il tient un logement, il tient un salaire'. Il a remis l'église au milieu du village", conclut-t-elle.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter