Eric Woerth soutient Emmanuel Macron : dans les coulisses de l'opération séduction de LREM avant la présidentielle
Le député LR de l'Oise Eric Woerth a annoncé se "mettre en congé" des Républicains pour "être en cohérence avec sa décision de soutenir la candidature d'Emmanuel Macron". De leur côté, Les Républicains se préparent à devoir faire le dos rond dans les prochaines semaines.
C'est une figure de la droite qui a annoncé son ralliement à Emmanuel Macron. Dans un entretien au Parisien, Eric Woerth, président (LR) de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, annonce soutenir Emmanuel Macron pour la présidentielle et non Valérie Pécresse, la candidate Les Républicains.
"Je pense profondément qu’un second mandat d’Emmanuel Macron serait une chance pour la France", explique-t-il critiquant la ligne du parti Les Républicains ; "Je n’adhère pas au discours de LR, qui décrit une France qui n’est pas tout à fait la mienne, une France nostalgique, recroquevillée sur elle-même". L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy dénonce "la course-poursuite entre les candidats" à la primaire de la droite "sur les sujets sécuritaires, qui sont importants mais ne peuvent à eux seuls constituer un projet global".
Des déclarations acerbes qui montrent un véritable schisme. Et qui pourraient être partagées par d'autres cadres LR. Ce soutien pourrait ainsi être le premier d'une série de défections à droite.
"Quand est-ce que tu nous rejoins ?" : dans les couloirs de l'Assemblée nationale, plusieurs députés Les Républicains assurent avoir reçu l'appel du pied macroniste ces derniers mois, comme Eric Woerth. "L'extrême droite aura beau jeu de dire qu'il y a des passerelles entre Macron et nous", s'agace un ténor LR.
"Il y a des déçus qui n'ont pas de place chez Pécresse"
D'autant que les ralliements vont se poursuivre, assurent les proches du chef de l'Etat : d'autres suivront fin février début mars, des maires de villes moyennes dit-on.
Comme côté PS il y a quelques jours, chez LR, on craint que ce ne soit là qu'un début : "Il y a des déçus qui n'ont pas de place chez Pécresse", assure un élu. "Les courbes des sondages avec Zemmour vont se croiser, ça va créer de la fébrilité" prédit, de son côté, un député. Que faire d'ici là ? "Je ne vois pas" concède le même.
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