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Interview d'Emmanuel Macron depuis Nouméa : "Au-delà des paroles, moi j'attends surtout des actes forts", déclare le maire UDI Jean-Philippe Dugoin-Clément

Le maire UDI de Mennecy (Essonne) appelle le chef de l'État à ne "pas être dans la demi-mesure" après les émeutes urbaines survenues en France.

franceinfo

Radio France

Publié le 24/07/2023 17:46

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Le maire UDI de Mennecy Jean-Philippe Dugoin-Clément. (FRANCEINFO)

"Au-delà des paroles, moi j'attends surtout des actes forts", déclare lundi 24 juillet sur franceinfo Jean-Philippe Dugoin-Clément, maire UDI de Mennecy (Essonne) et vice-président de l’association des maires d’Ile-de-France. Il réagissait à l'interview donnée par Emmanuel Macron lundi depuis Nouméa et au cours de laquelle le président est revenu sur les émeutes urbaines, rappelant qu'il fallait avant tout de "l'ordre".

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Un avis partagé par le maire UDI : "On est dans un pays qui a besoin d'un retour à l'ordre et à une forme d'autorité, de morale, une sorte de respect des valeurs". Mais au-delà des paroles, l'élu veut surtout des actes : "On a besoin maintenant de choses concrètes [...] Nous, les centristes au sein de l'UDI, on pense que l'ordre doit être une priorité au-delà des mots", ajoute-t-il.

Jean-Philippe Dugoin-Clément pointe du doigt une forme de "paradoxe" de la part du chef de l'Etat, "d'insister sur l'ordre républicain tout en maintenant une Première ministre qui vient de la gauche et en soutenant du bout des doigts les forces de l'ordre". Pour le vice-président de l’association des maires d’Ile-de-France, il faut avant tout "sortir du 'en même temps'". Il détaille son propos : "On a des forces de l'ordre traumatisées, qui ont envie de raccrocher, qui sont mal payées et pas considérées. Aujourd'hui on a besoin d'avoir une forme de considération qui leur soit apportée".

Le centriste salue au passage le travail des forces de l'ordre : "Si on a pu sortir en quelques jours seulement - et le président s'en est félicité - de la situation d'émeutes qu'on a connue avec des tentatives d'homicide sur des élus locaux, sur des maires, c'est aussi parce qu'on a des forces de l'ordre qui ont tenu le coup". Selon lui, "on ne peut donc pas être dans la demi-mesure".

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