Première marche anti-Macron : "Emmanuel Macron est le symbole d'un système" estime le collectif Picardie Debout
Vincent Bernardet, membre de Picardie Debout, dénonce sur franceinfo samedi, la politique engagée par Emmanuel Macron qui se résume, selon lui, à prendre "aux pauvres pour donner aux riches".
Le collectif Picardie debout, né lors des législatives de juin, organise samedi 2 septembre, une "Première marche anti-Macron", selon les termes du communiqué, à Saint-Ouen, près de Flixecourt (Somme) afin de "sortir les gens de l'apathie générale".
Rendez-vous samedi à Saint-Ouen (#Somme) pour la 1ère marche anti-#Macron de l'année ! pic.twitter.com/lkAcMcO8Mn
— Picardie debout (@PicardieDebout) August 30, 2017
Vincent Bernardet, membre de Picardie Debout, estime samedi sur franceinfo, qu'il s'agit de protester contre le système dont Emmanuel Macron est "le symbole."
franceinfo : Quel message souhaitez-vous délivrer ?
Vincent Bernardet : Pour nous, c'est la continuité de ce qu'on fait depuis des mois, depuis la campagne, ces manif anti-Macron se veulent festives, puisque ce sera en fanfare - on a les copains qui viennent jouer - populaire, puisque l'idée d'aller à Saint-Ouen, et non pas dans une grande ville (2 000 habitants à Saint-Ouen), c'est d'aller voir les gens, les gens passent la tête, etc. Et politique, combattive, puisqu'anti-Macron : on va distribuer un quatre-pages qu'on a tiré à plus de 70 000 exemplaires, titré "Macron, Robin des Bois à l'envers."
Anti-Macron, ça peut vouloir dire beaucoup de choses : que souhaitez-vous dénoncer ?
Emmanuel Macron est le symbole d'un système, d'une classe, ça s'incarne en lui, mais, sinon, dans sa politique, c'est la baisse des petites retraites avec la CSG, la fin des APL, la fin des emplois aidés, juste en Picardie ce sont 9 300 emplois, donc c'est une véritable saignée. On prend aux pauvres pour donner aux riches, puisqu'on a toujours l'exonération de l'ISF pour les actionnaires, les dernières annonces après l'université d'été du Medef. La politique est assez claire, on la dénonce largement.
Pourquoi ne pas avoir appelé à d'autres rassemblements du même type ailleurs en France ?
On appelle à manifester au rassemblement appelé par les syndicats le 12 septembre, ainsi que le 23 par la France insoumise. C'est simplement que nous, on est ici, on considère qu'on doit aller voir les gens. On ne va pas être des milliers ce soir, peut-être une centaine, on verra, et l'intérêt est d'aller voir les gens, ils descendent, viennent nous voir. Ça vient en complément.
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