: Vidéo Présidentielle : Valérie Pécresse "a la fébrilité comme moteur et l'hypocrisie comme carburant", tacle Gabriel Attal
La candidate LR à la présidentielle a annoncé saisir le CSA après l'annonce d'une émission télévisée avec Emmanuel Macron diffusée mercredi soir. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, lui a répondu sur franceinfo.
Valérie Pécresse "a la fébrilité comme moteur et l'hypocrisie comme carburant", affirme Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, ce mardi sur franceinfo, à propos de la candidate Les Républicains à la présidentielle de 2022 qui a annoncé saisir le CSA contre la diffusion d'une interview d'Emmanuel Macron mercredi soir sur TF1 et LCI estimant que le président sortant faisait campagne sans le dire.
Gabriel Attal trouve "dérangeant" que la candidate LR dise "aujourd'hui l'inverse de ce qu'elle disait à l'époque", en janvier 2012, quand huit chaînes avaient diffusé l'intervention de Nicolas Sarkozy, président sortant et seulement quelques mois avant l'élection présidentielle. Valérie Pécresse l'avait alors soutenu.
"Le président de la République s'exprime, évidemment que sa parole est attendue sur l'action qui est menée aujourd'hui, sur la crise, aussi sur le bilan du quinquennat et c'est légitime.
"Visiblement, manifestement, Valérie Pécresse a peur que le président s'exprime"
Gabriel Attalà franceinfo
Je trouve ça assez étonnant parce que quand on veut convaincre les Français, on cherche à leur parler, on ne cherche pas à empêcher les autres de leur parler", commente le porte-parole.
"Il y aura une campagne le moment venu. Il y a des règles qui ont été fixées par le CSA, qui sont très claires, qui s'appliquent d'ailleurs à partir du mois de janvier", a-t-il encore ajouté, estimant par ailleurs que les oppositions au gouvernement pouvaient s'exprimer aussi dans le débat public. "On a entendu pendant 12 heures en prime time des candidats [à la primaire LR] critiquer le président de la République, mais on est en démocratie, c'est normal. On a vu Eric Zemmour en prime time sur France 2 la semaine dernière, c'est normal on est en démocratie."
Gabriel Attal estime d'ailleurs que "c'est plus un inconvénient qu'un avantage de ne pas être en campagne pour nous, parce qu'on a moins la possibilité de répondre aux critiques. On a moins de temps pour le faire parce qu'on parle aussi de notre action. On continue à faire des réformes difficiles", comme l'assurance chômage, "parce qu'on en a besoin pour la relance économique".
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