Rencontre Macron-Erdogan : "Il est temps de dépasser les tensions", plaide l'ambassadeur de Turquie à Paris
Le président français et le président turc se rencontrent ce lundi avant un sommet de l'OTAN. Les deux hommes ont eu des relations tendues ces deux dernières années.
Ali Onaner, ambassadeur de Turquie à Paris, a déclaré lundi 14 juin sur franceinfo qu’Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan étaient "deux présidents de deux pays amis et alliés", alors que les deux chefs d'État se rencontrent ce lundi avant le sommet de l’OTAN à Bruxelles après deux années de tensions diplomatiques. "Toutes ces déclarations dures qui ont été faites ont constitué des réponses à des actions, à des positions prises par la France qui ont été perçues comme étant extrêmement hostiles en Turquie. Ces positions exprimées en Turquie semblaient très proportionnées", a-t-il justifié.
Recep Tayyip Erdogan s’était notamment interrogé sur la santé mentale d’Emmanuel Macron. "Aujourd'hui, les deux parties considèrent qu'il est temps de dépasser ces tensions et c'est sur quoi nous devons nous concentrer. Et la rencontre d'aujourd'hui nous permet de voir que nous avançons dans le bon sens", a jugé Ali Onaner.
"Nous avons, aussi bien la Turquie que la France, la volonté de renforcer notre relation d'alliance et cette volonté se reflète dans la rencontre d'aujourd'hui."
Ali Onanerà franceinfo
Ali Onaner et Emmanuel Macron ont fait partie de la même promo à l’Ena. Les deux hommes se tutoient. Une proximité qui pourrait aider à un rapprochement ? "Je n’ai pas à moi seul la prétention de réconcilier les deux pays, mais les dirigeants des deux pays ont cette claire volonté de retrouver le niveau de relations souhaité entre nos deux pays. Et j'ai aussi mon rôle à jouer dans cet objectif", a-t-il affirmé.
Emmanuel Macron a dit craindre une ingérence de la Turquie dans la prochaine élection présidentielle. "Non, il n'a pas raison de s'en inquiéter", a répondu Ali Onaner. "J’ai déjà eu l'occasion de commenter ces affirmations. Le président a sûrement dû être induit en erreur pour avoir une telle affirmation", selon lui. "La Turquie n'a absolument pas de pratique, de tentative d'ingérence ou d'influence d'élection à l'étranger", a-t-il affirmé. "Il n'y a aucun candidat, aucun parti en France qui soit plus pro-turc qu'un autre", a-t-il conclu.
À regarder
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter