: Vidéo Présidentielles de 2017 et 2022 : Emmanuel Macron "devra un jour où l'autre s'expliquer" après l'ouverture d'informations judiciaires, selon Jordan Bardella
Pour le président du Rassemblement national, il y a bien des "liens entre Emmanuel Macron et ces cabinets privés américains", même s'il n'y a pas lieu, selon lui de "remettre en cause l'immunité présidentielle".
Emmanuel Macron "devra un jour où l'autre s'expliquer" après l'ouverture par le Parquet national financier (PNF) de deux informations judiciaires sur l'intervention des cabinets de conseil dans les campagnes électorales de 2017 et 2022, affirme Jordan Bardella, vendredi 25 novembre sur franceinfo. Si le nom d'Emmanuel Macron ne figure pas dans le communiqué du PNF, il ne fait aucun doute qu'il est concerné, pour le président du Rassemblement national. "On sait très bien qu'il y a des liens entre Emmanuel Macron et ces cabinets privés américains", dit-il.
>> EDITO. Le retour du soupçon McKinsey dans les campagnes d'Emmanuel Macron en 2017 et 2022
"Il y a eu un rapport du Sénat qui est extrêmement clair sur les liens entre Emmanuel Macron et un certain nombre de cadres de McKinsey, à qui on a remis d'importants marchés publics après que ces mêmes personnes ont fait bénéficier de leur aide pendant la campagne", appuie l'eurodéputé RN.
"Nous n'avons pas fait appel à des cabinets de conseil" lors des présidentielles, assure Jordan Bardella, président du RN alors que le PNF a ouvert deux enquêtes sans citer de nom. "On sait très bien qu'il y a des liens entre Emmanuel Macron et ces cabinets privés américains." pic.twitter.com/xj6bAzvhLG
— franceinfo (@franceinfo) November 25, 2022
Jusqu'à la fin de son deuxième mandat, Emmanuel Macron est protégé par son immunité pénale, prévue à l'article 67 de la Constitution. Il prévoit que le chef de l'Etat "ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite".
"J'ai beaucoup de désaccords avec Emmanuel Macron, mais je pense qu'il n'y a pas lieu de remettre en cause l'immunité présidentielle", déclare Jordan Bardella. Si Emmanuel Macron ne s'explique pas "pendant son mandat, ce sera nécessairement après", ajoute-t-il, puisque "cette affaire prend forme avant même qu'il soit élu, parce qu'on parle de sa campagne présidentielle de 2017".
À regarder
-
Tempête Benjamin : des rafales de vent jusqu'à 161 km/h en Seine-Maritime
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter