Vol de la statue d'Emmanuel Macron au musée Grévin : deux militants de Greenpeace mis en examen

La statue de cire avait été subtilisée lundi par des membres de l'ONG, qui l'avaient ensuite déposée devant l'ambassade de Russie, à Paris, avant de la rendre mardi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des militants ont installé la statue de cire d'Emmanuel Macron, volée au musée Grévin, devant l'ambassade de Russie à Paris, le 2 juin 2025. (THOMAS SAMSON / AFP)
Des militants ont installé la statue de cire d'Emmanuel Macron, volée au musée Grévin, devant l'ambassade de Russie à Paris, le 2 juin 2025. (THOMAS SAMSON / AFP)

La justice ne reste pas de marbre. Deux militants de l'ONG Greenpeace ont été mis en examen, jeudi 5 juin, pour "vol aggravé", après le vol au musée Grévin lundi de la statue de cire d'Emmanuel Macron, a annoncé une source judiciaire à franceinfo. Ces deux militants ont été présentés à un juge d'instruction dans la matinée dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire du chef de "vol en réunion d'un bien culturel exposé", avait annoncé le parquet de Paris.

"Je ne comprends pas cette décision d'ouvrir une information judiciaire, le musée Grévin a bien indiqué qu'il n'y avait aucun préjudice. De plus en plus, la justice devient un instrument pour dissuader des militants d'exercer leur liberté d'expression et d'opinion", a déclaré l'avocate Marie Dosé. Elle affirme également que "la garde à vue s'est passée dans des conditions absolument sordides".

La statue de cire du chef de l'Etat avait été subtilisée lundi par des militants de Greenpeace qui avaient réussi à s'en emparer en se faisant passer pour des artisans chargés de la maintenance. Ils avaient ensuite déposé la statue devant l'ambassade de Russie, à Paris, dans le cadre d'une brève action visant à dénoncer les liens économiques persistants entre Paris et Moscou, malgré la guerre en Ukraine. Greenpeace avait rendu la statue mardi soir en la déposant devant le siège d'EDF, toujours à Paris, devant une pancarte proclamant "Poutine-Macron Alliés radioactifs", après avoir prévenu les autorités.

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