Vidéo Vote de confiance : "Une dissolution, ça ne résout absolument rien", martèle François Bayrou au "20 Heures" de France 2

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Article rédigé par franceinfo
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Le Premier ministre était l'invité de Léa Salamé dans le JT de "20 heures" de France 2 jeudi soir, à quatre jours du vote de confiance.

Il martèle son message jusqu'à la fin. François Bayrou, le Premier ministre, était l'invité de Léa Salamé dans le JT de "20 heures" de France 2, jeudi 4 septembre, à quatre jours du vote de confiance déterminant à l'Assemblée nationale. L'avenir de François Bayrou ne semble tenir qu'à un fil alors que les oppositions, dont le Parti socialiste, ont déjà annoncé qu'elles ne voteraient pas lundi la confiance qu'il a sollicitée sur l'urgence à résorber la dette. Le Premier ministre a expliqué, durant le journal, ne regretter en "aucune manière" sa décision de se soumettre au vote à l'Assemblée, et a ajouté : "La question est qu'il ne peut pas y avoir de politique courageuse sans que le pays ne la soutienne."

En cas de chute de son gouvernement, François Bayrou ne croit pas que de nouvelles élections législatives constituent une issue politique. "Une dissolution, ça ne résout absolument rien", insiste-t-il. 

"Un énorme progrès"

Alors que le Premier ministre a multiplié au cours de la semaine les consultations avec les représentants politiques, il a assuré que plusieurs partis, dont le PS et le RN, étaient d'accord sur le constat de la situation budgétaire. Ils "sont venus et ont dit 'vous avez raison'. C'est un énorme progrès".

Sur le volet des mesures et des économies pour redresser les finances publiques, François Bayrou a réaffirmé qu'il était prêt à discuter de la suppression de deux jours fériés. "Ce n'est qu'une proposition, qu'on peut changer, qu'on peut bouger", a affirmé le Premier ministre. "C'est pas l'austérité qu'on plaide, on plaide un ralentissement des dépenses", a-t-il encore martelé. 

Le Premier ministre ne se dit par ailleurs pas inquiet, alors que 100 000 personnes pourraient, selon les autorités, participer au blocage du 10 septembre. "Je suis inquiet de la situation du pays, je suis inquiet de l'absence de prise de conscience", balaye le Premier ministre, qui estime par ailleurs que 100 000 personnes constitueraient un niveau "bas" à l'échelle des mobilisations en France.

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