François Fillon plaide pour l'unité et une immigration réduite au "strict minimum"
L'ancien Premier ministre tenait un meeting vendredi soir devant quelque 2.000 militants à Mandelieu-la-Napoule. Il s'est posé en rassembleur de l'UMP, après le psychodrame de l'élection à la présidence de l'automne dernier. François Fillon a également confirmé qu'il serait candidat à la primaire interne en vue de l'élection présidentielle de 2017. Et il a durci son discours sur l'immigration.
Bâtir un "programme alternatif sérieux et réaliste " pour 2017. Telle est l'ambition de François Fillon, exposée vendredi soir devant quelque 2.000 militants de l'UMP réunis à Mandelieu-la-Napoule.
Le député de Paris a voulu montrer une image de sérieux et de gravité : "Nous ne regagnerons pas le coeur des Français avec des postures et des promesses " a-t-il notamment affirmé. Et il a durci son discours sur l'immigration qui doit être réduite au "strict minimum ".
Et il a proposé que les aides sociales soient "réservées aux migrants légaux présents depuis plusieurs années sur notre territoire ".
Dans toutes les mémoires, l'affrontement avec Jean-François Copé en novembre dernier a laissé des traces à l'UMP. François Fillon l'a martelé : il aurait "pu rompre " après le psychodrame de l'élection à la présidence de l'UMP. "Mais j'ai choisi de privilégier l'unité " a-t-il précisé immédiatement. Une unité qui ne se cantonne pas qu'à son camp : "J'accuse François Hollande de ne pas voir que le combat contre la crise exige l'unité nationale ".
"Les élections locales seront notre premier test (en 2014). Je m'engagerai partout et à fond. Après nous aurons trois années pour réussir l'alternance"
Devant ses fidèles alliés Éric Ciotti et Christian Estrosi, l'ancien Premier ministre voit loin. Il l'a rappelé : il sera candidat à la primaire interne au parti en vue de l'élection présidentielle de 2017. Et pour faire figure de candidat crédible, l'unité est une obligation. Pendant ce temps, Jean-François Copé était à Bias, dans le Lot-et-Garonne, où il est venu soutenir Jean-Louis Costes, candidat à l'élection législative partielle, dont l'enjeu est le remplacement de Jérôme Cahuzac.
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