François Fillon veut faire de la prévention de la récidive "une priorité absolue"
Face à l'émoi provoqué par l'assassinat de la jeune Agnès, François Fillon a convoqué lundi, en urgence, une réunion interministérielle pour évaluer les possibles dysfonctionnements de la chaîne pénale. Il a promis de légiférer sur la récidive.
Face à l'émoi provoqué par l'assassinat de la jeune Agnès, François Fillon a convoqué lundi, en urgence, une réunion interministérielle pour évaluer les possibles dysfonctionnements de la chaîne pénale. Il a promis de légiférer sur la récidive.
Depuis la découverte du corps d'Agnès, 13 ans, et la mise en examen de son assassin présumé, un élève de son collège âgé de 17 ans déjà inculpé pour viol dans une affaire précédente, la question de la récidive et du suivi des délinquants sexuels occupe à nouveau le devant de la scène.
Le premier ministre François Fillon a convoqué une réunion interministérielle à Matignon en présence des représentants de la Justice, de l'Intérieur, de l'Education nationale et de la Santé. Il s'agit, a-t-il dit, de faire de "la prévention de la récidive une priorité absolue de tous les services de l'Etat, et en particulier de tous ceux qui ont à gérer les questions liées aux viols et aux crimes sexuels".
Eventuels dysfonctionnements dans la chaîne pénale ?
Il a annoncé dans le même temps un projet de loi sur "l'évaluation de la dangerosité" des délinquants sexuels. En effet, le meurtre d'Agnès a suscité une vive polémique sur le suivi des délinquants. Son meurtrier présumé avait été accepté comme interne dans le même collège que la victime, sans que le chef d'établissement, selon ses dires, soit pleinement informé de ses antécedents judiciaires.
Le premier ministre souhaite aussi "tirer au clair les éventuels dysfonctionnements dans la chaîne pénale" même s'il n'entend pas se précipiter. "D'abord, il faut comprendre, faire le point", assure-t-on dans son entourage.
Mis en examen pour le viol d'une mineure en août 2010, le meurtrier présumé d'Agnès avait effectué quatre mois de détention provisoire avant d'être placé sous contrôle judiciaire. Il était depuis un an soumis à une obligation de suivi prsychiatrique et de scolarisation dans un internat.
Le directeur du collège Cévenol où étaient scolarisés Agnès et son meurtrier présumé ne connaissait pas la nature exacte des antécédents judiciares du jeune homme. Il assure "n'avoir eu aucun contact avec les services de justice."
Jean-Michel Hieaux, vice-président du collège, sur RMC le 21 novembre 2011
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter