A son procès en appel, François Fillon défend la présence locale "essentielle" de son épouse
"Le rôle principal que j'avais confié à mon épouse, c'est d'être présente sur le terrain", a déclaré l'ancien Premier ministre lors de son procès en appel.
"Pénélope travaillait sur mon implantation locale." A son procès en appel à Paris pour des soupçons d'emplois fictifs de son épouse, l'ancien Premier ministre François Fillon a défendu lundi 22 novembre le caractère "essentiel" des missions exercées par sa femme dans la Sarthe. "Le rôle principal que j'avais confié à mon épouse, c'est d'être présente sur le terrain", de "créer ce lien personnel, ce lien de confiance" avec les habitants, a-t-il ajouté. "C'est un travail permanent de maillage de la circonscription (...) qui, exercé pendant une longue période, est irremplaçable."
Le remplacer aux repas des anciens, recevoir des habitants chez eux, trier le courrier et y détecter des "revendications" ou des "broncas"... Autant d'activités que réalisait Pénélope Fillon, selon son époux, qui peuvent sembler éloignées des enjeux nationaux mais sont "indispensables" car "ça vous donne votre légitimité" auprès des électeurs. Le président de la cour a toutefois relevé que très peu de personnes savaient qu'elle était son assistante parlementaire et a souligné au détour d'une question la "forte tonalité immatérielle" de cette "collaboration". "Le fait que ce soit mon épouse qui me représente, c'est mieux que ça soit ma collaboratrice", a répondu François Fillon. Et de reconnaître : "On aurait pu s'y prendre autrement."
L'ex-candidat de droite à la présidentielle de 2017, dont la campagne avait été marquée par l'explosion du "Penelopegate", a aussi critiqué une enquête qui "n'aurait jamais dû avoir lieu" dans ce "contexte". Le "climat de passion exacerbée d'une campagne présidentielle influe sur les témoignages", qui sont chargés "d'arrières-pensées, qu'ils soient positifs ou négatifs", a-t-il argué.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter