François Hollande dit "au revoir" au Parti socialiste et réclame une majorité "large, solide et loyale"
A la veille la passation de pouvoirs, François Hollande est venu dire au revoir au Parti socialiste. Il a participé pour la dernière fois au Conseil national du PS. Le président élu a également passé sa journée à peaufiner son futur gouvernement, dont le Premier ministre sera connu demain.
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"Vous me manquerez surement, mais moi je ne dois en
aucun cas manquer à la France" . Ce sont les derniers mots prononcés par François
Hollande dans son discours devant le Conseil national du PS. François Hollande en a profité pour exprimer une dernière fois sa "gratitude et sa reconnaissance ".
Avant son investiture demain, le nouveau
président de la République a donc fait ses adieux à ses camarades expliquant qu'il "n'accueillera à l'Élysée aucun parlementaire". François Hollande a également insisté sur la nécessité pour lui d'être au-dessus des partis :
"Je me suis fixé une règle, je ne participerai plus à
aucune instance partisane ces cinq prochaines années."
Dans son discours d'une vingtaine de minutes, François
Hollande a également évoqué les élections législatives. Il a réclamé "une
majorité large, solide et loyale pour soutenir le gouvernement, prendre des initatives
et rehausser le rôle du Parlement" . Selon lui :
"C'est l'avenir du quinquennat qui va se définir le
mois prochain."
Lors de ce Conseil national, le PS a également dévoilé son slogan pour les législatives "Donnons une majorité au changement". Un slogan qui reprend le thème du campagne de la campagne présidentielle de François Hollande.
Mais avant cela, François Hollande a passé sa journée dans
son QG de campagne, dans le 7e arrondissement de Paris. Entouré de
son équipe, le président élu a peaufiner sa journée de mardi entre son entrée à
l'Elysée, son hommage à Jules Ferry et à Marie Curie, l'annonce de son Premier
ministre et son départ pour Berlin. François Hollande a également pris le temps de s'adresser à
la presse et de lui rendre hommage. Il a répété toute sa "considération" à
son égard sans éluder toutefois d'éventuelles difficultés à venir :
"Je sais qu'il n'y
a aucune pitié, aucune indulgence et qu'il ne faut rien attendre."
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