Pour l'ex-président François Hollande, Emmanuel Macron "doit terminer son mandat"
"Je suis pour le respect des échéances", déclare l'ex-président socialiste dans un entretien à "Ouest-France".
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Malgré les appels croissants à sa démission, Emmanuel Macron "doit terminer son mandat" pour éviter "une crise institutionnelle majeure", affirme son prédécesseur, François Hollande, dimanche 5 janvier. "Je suis pour le respect des échéances", déclare l'ex-chef de l'Etat socialiste dans un entretien à Ouest-France, ajoutant "ne pas [faire] partie de ceux qui spéculent sur un départ anticipé d'Emmanuel Macron, comme Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen".
Pour l'ancien locataire de l'Elysée (de 2012 à 2017), "quels que soient les reproches qui peuvent être adressés" à son successeur – "et ils sont nombreux", souligne-t-il –, "il a été réélu et il doit donc terminer son mandat".
Il s'oppose à une nouvelle dissolution
Pas question non plus de convoquer de nouvelles élections législatives, estime François Hollande, de nouveau élu député en juillet dernier dans son fief de Corrèze. "Je ne vois pas en quoi une dissolution, d'ici six mois, pourrait nous donner une Assemblée différente de celle d'aujourd'hui", divisée en trois blocs et sans majorité, justifie-t-il. Jugeant "le temps venu pour une démocratie parlementaire apaisée", il avance même que le nouveau gouvernement de François Bayrou "pourra tenir jusqu'en 2027". A condition toutefois qu'il "concède des gestes significatifs", en particulier sur les retraites et la "justice fiscale", afin de ne pas s'exposer à "des tentations de censure".
Soucieux de "permettre le retour d'une stabilité dans le pays", François Hollande souhaite également "retrouver un grand Parti socialiste", à la fois "pleinement autonome" vis-à-vis de La France insoumise, et "capable d'accueillir" des figures social-démocrates comme Bernard Cazeneuve et Raphaël Glucksmann. Réclamant qu'un congrès "ait lieu avant l'été" pour trancher la ligne et "préparer 2027", l'ex-chef de l'Etat botte cependant en touche sur la question de son éventuelle candidature à la prochaine présidentielle.
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