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Vidéo François Hollande appelle la majorité à la "responsabilité"

Publié le 21/02/2015 17:30 Mis à jour le 21/02/2015 17:49

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franceinfo avec AFP

France Télévisions

François Hollande s'est adressé aux députés PS frondeurs, samedi 21 février, au Salon de l'agriculture.

Entre deux dégustations, François Hollande s'est aussi adressé à la majorité gouvernementale, samedi 21 février, au Salon de l'agriculture de Paris. Le président l'a appelée à la "responsabilité" et à la "lucidité".

Les frondeurs de l'aile gauche du PS ont contraint mardi le gouvernement, en raison de leur opposition résolue à la loi Macron, à avoir recours à la dernière minute à l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer de force le projet de loi. Plusieurs avaient annoncé leur intention de voter contre le texte.

"Il faut aller vite"

"Il faut entendre ce que demandent les Français. Qu'est-ce qu'ils demandent ? Que le pays change, que le pays réussisse. Il faut, quand on est dans l'opposition, en avoir conscience et quand on est dans la majorité, en avoir la responsabilité, la lucidité", a déclaré François Hollande.

"Il y a un moment où si les parlementaires ne font pas ce que veut le pays, il y a une forme de défiance qui s'installe", a-t-il mis en garde. "Mon rôle ce n'est pas d'opposer le parlement au peuple, c'est au contraire de dire maintenant il faut aller vite", a-t-il expliqué.

"Une réforme acceptée par une majorité de Français"

Sur le projet de loi Macron, "on n'allait pas encore passer trois mois ou quatre mois avant qu'il ne commence à produire ses effets. Je crois que ce message-là, il faut que certains l'entendent, qu'ils soient dans la majorité ou qu'ils soient dans l'opposition", a affirmé le chef de l'Etat.

François Hollande s'était opposé dans le passé à l'utilisation du 49.3. Il s'en explique. "J'étais contre le 49.3 quand il y avait un million de personnes dans la rue, j'étais contre le 49.3 quand le débat ne s'était même pas engagé. Aujourd'hui quand une réforme est acceptée par une majorité de Français, c'est un paradoxe que le Parlement ne la vote pas", conclut-il.