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Vidéo "J’agis et j’agirai jusqu'au bout" affirme Hollande, au plus bas dans les sondages

Publié le 05/09/2014 18:16 Mis à jour le 05/09/2014 18:31

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franceinfo

France Télévisions

Lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de l'Otan, vendredi, le président de la République a répondu aux questions des journalistes sur la baisse vertigineuse de sa cote de popularité depuis plusieurs mois.

Le président de la République a répondu, vendredi 5 septembre, aux questions des journalistes sur deux sujets qui occupent l'actualité nationale depuis deux jours : le livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler et la baisse vertigineuse de sa cote de popularité depuis plusieurs mois.

"Il n'y a pas de sondage qui puisse interrompre le mandat"

Avec seulement 13% d'opinions favorables en septembre, la cote de confiance du président a perdu plus des trois quarts de sa valeur en seulement 27 mois. Face à cela, François Hollande assure qu'il agira "jusqu'au bout" de son mandat présidentiel en 2017 : "Il n'y a pas de sondage qui puisse interrompre le mandat que donne le peuple", a-t-il asséné face aux journalistes lors de son point de presse à Newport (Royaume-Uni), à l'issue du sommet de l'Otan.

"J'agis et j'agirai jusqu'au bout", a déclaré François Hollande en soulignant qu'il avait "été élu pour cinq ans". "Je suis à mi-mandat et il n'y a pas de sondage, aussi difficile soit-il, que je regarde en face, qui puisse interrompre le mandat que donne le peuple au président de la République", a-t-il dit.

"Je ne me départirai pas de mes responsabilités"

"Mon devoir, c'est de ne pas céder à je ne sais quelle pression, c'est de ne pas simplement être le commentateur d'une situation. Parce que la défiance, elle est là, installée dans notre pays depuis longtemps, c'est de régler les grandes questions qui sont posées à la France", a déclaré François Hollande. "Je ne me départirai pas de mes responsabilités, je ne dévierai pas de cette règle de conduite", a-t-il insisté.

Deux sondages parus jeudi 4 septembre ont enfoncé le chef de l'Etat au plus bas du quinquennat, l'un à 19% (CSA) d'opinions favorables, l'autre à 13% (TNS-Sofres), record absolu d'impopularité pour un président de la République. Un autre publié vendredi (LH2) le met aussi à 19% d'opinions positives.