Dissolution : "On la prévoit lorsqu’elle sera nécessaire pour protéger et défendre les Français", assure le député RN Franck Allisio 

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Article rédigé par franceinfo - Édité par l'agence 6médias
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Franck Allisio, député Rassemblement national des Bouches-du-Rhône et conseiller régional, était l’invité politique de la matinale week-end, dimanche 29 juin sur franceinfo. 

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Marine Le Pen dit qu'il fallait se préparer chez vous à une dissolution. La dissolution, elle peut arriver après une censure. Est-ce que vous êtes sur le point de censurer le gouvernement, par exemple sur la question des retraites, en dépit de ce que vous avez dit ?

Ça dépend ce que vous entendez par "censuré". Censurer maintenant sur un coup de communication maladroit, un peu grossier, des socialistes qui veulent uniquement exister à un congrès plus ou moins raté, c'est de la politique politicienne tout ça. Ils font une censure pour ce côté. Et d'ailleurs, c'est toujours pareil, on censure, mais à condition que le RN ne vienne pas avec nous. Alors, du coup, ça veut dire que si nous ne votons pas avec eux, la censure va échouer. Tout ça est une hypocrisie absolue.

Alors, avant de revenir sur le conclave, on reparle de cette dissolution. Donc vous la prévoyez plutôt pour l'automne, j'imagine, après une éventuelle censure ?

Et on la prévoit lorsqu'elle sera nécessaire pour protéger, pour défendre les Français. Sur le prochain budget, pour nous, c'est 0 € en plus d'impôts pour les Français, donc 0 € de pouvoir d'achat en moins pour les Français. Et on fait des économies sur ceux qui profitent du système, sur ceux qui coûtent à la France et qui profitent de la France. À partir de là, ce débat sera le débat budgétaire. C'est le débat du mois d'octobre et c'est là que nous prendrons, je vous rassure, toutes nos responsabilités. Voilà. Donc ce budget, soit il va dans l'intérêt des Français, soit il protège les Français, soit on votera contre, on censurera et le gouvernement tombera.

Il y a des projections qui ont été faites en cas de nouvelles élections législatives. Elles ne vous donnent pas de majorité absolue. Est-ce que, si vous n'avez pas la majorité absolue, vous accepterez d'aller à Matignon ?

Nous sortons renforcés déjà de ces études d'opinion. Il n'y a pas encore de majorité. Selon ces sondages, évidemment, une campagne change tout et nous ferons une campagne, nous nous battrons pour avoir une majorité absolue. Encore une fois, c'est une question d'honnêteté. Si on n'a pas de majorité pour gouverner le pays, si on n'a pas de majorité pour appliquer notre programme, on n'ira pas à Matignon pour faire quoi ? Pour faire le roi fainéant comme M. Bayrou ? Ce n'est ni le style de Marine Le Pen, ni le style de Jean-Marc Dela.

Vous êtes prêts, vous, pour cette dissolution ? Parce qu'on s'est rendu compte, au dernier législatif, qu'il y avait quand même pas mal de candidats, qu'on a appelés des fameuses brebis galeuses, qui vous ont causé beaucoup de torts.

Il n'y avait pas plus d'erreurs de casting que dans toutes les autres parties, mais manifestement. Les journalistes aiment bien chercher chez nous jusqu'au 577ème. Mais évidemment, oui, nous sommes prêts. Nous avons fait travailler la Commission nationale d'investiture depuis des mois et des mois. Nous sommes prêts à présenter 577 candidats en France.

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