Marine Le Pen prête réclame une nouvelle dissolution et se dit prête "à "sacrifier tous les mandats de la Terre" pour obtenir "l'alternance"

La cheffe de file du Rassemblement national, actuellement visée par une inéligibilité immédiate qu'elle conteste, a dit lors de son discours de rentrée à Hénin-Beaumont que son parti était "plus que jamais prêt" pour des élections législatives anticipées.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Marine Le Pen lors de son discours de rentrée à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), le 7 septembre 2025. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)
Marine Le Pen lors de son discours de rentrée à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), le 7 septembre 2025. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

A la veille de la probable chute du gouvernement Bayrou, la cheffe de file du Rassemblement national; Marine Le Pen, a réclamé dimanche 7 septembre avec insistance une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, se disant prête à "sacrifier tous les mandats de la Terre" pour obtenir "l'alternance" et porter son parti à Matignon. "Aucun d'entre nous n'acceptera de céder au chantage du vote de confiance initié par le Premier ministre", a aussi dit Marine Le Pen, lors d'un discours dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

Et s'il prend au président Emmanuel Macron l'envie "de gagner du temps et de nommer un nouveau Premier ministre", alors celui-ci devra tenir compte des "aspirations" de l'extrême droite, sinon "il sera lui aussi censuré", a-t-elle aussi prévenu. Puisque l'exécutif en place s'y refuse, selon elle, le "devoir" du RN est "de réclamer avec force une alternance aussi rapide que possible". Celle qui connaîtra lundi la date de son procès en appel dans l'affaire des assistants d'eurodéputés, qui lui vaut depuis fin mars une inéligibilité immédiate qu'elle conteste, a aussi évoqué le fait qu'elle ne pourrait peut-être pas se représenter en cas de nouvelles élections législatives anticipées.

"Un an d'avance pour l'alternance, voilà une immense chance pour la France", a-t-elle aussi jugé, alors que la prochaine élection présidentielle est prévue en 2027. Marine Le Pen a aussi dit que le RN était "plus que jamais prêt", en cas de dissolution. Elle a notamment parlé de Jordan Bardella comme d'un "futur Premier ministre pugnace et talentueux".

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