Présidentielle 2022 : accusé d'avoir transmis des informations confidentielles à Eric Zemmour, l'eurodéputé Nicolas Bay suspendu de ses fonctions au Rassemblement national
Ancien secrétaire général (2014-2017) et ancien vice-président du parti, Nicolas Bay est considéré comme proche idéologiquement de Marion Maréchal.
Le RN déplore "un comportement parfaitement immoral", et dénonce un "véritable sabotage". L'eurodéputé Nicolas Bay, porte-parole du Rassemblement national, est suspendu de toutes ses fonctions internes au mouvement, annonce mardi 15 février le bureau exécutif du parti d'extrême droite dans un communiqué consulté par le service politique de France télévisions. "Nous avons eu confirmation que Nicolas Bay, profitant de sa présence dans les plus hautes instances de la campagne, transmet depuis des mois des éléments stratégiques et confidentiels à notre concurrent direct Eric Zemmour. Ceci a permis à plusieurs reprises le parasitage des événements de la campagne", écrit le parti pour justifier sa décision.
Proche de Marion Maréchal
"À peine une heure après avoir demandé une discussion en Bureau exécutif, j'en suis suspendu !" a réagi Nicolas Bay sur Twitter. "L'accusation est grossière : ne participant à aucune instance de la direction de campagne, comment aurais-je pu connaître et transmettre de prétendues 'informations stratégiques' !?".
À peine une heure après avoir demandé une discussion en Bureau exécutif, j’en suis suspendu !
— Nicolas Bay (@NicolasBay_) February 15, 2022
L’accusation est grossière : ne participant à aucune instance de la direction de campagne, comment aurais-je pu connaître et transmettre de prétendues « informations stratégiques » !? https://t.co/91zEn2tcOQ
Ancien secrétaire général (2014-2017) et ancien vice-président du parti, Nicolas Bay est considéré comme proche idéologiquement de Marion Maréchal. Il est depuis plusieurs années en froid avec Marine Le Pen, qui l'a écarté à l'été 2020 de la commission d'investiture, comme d'autres proches de sa nièce.
La candidate du RN à l'élection présidentielle lui avait demandé fin janvier de préciser sa position au parti après la diffusion d'une interview qui avait fait grincer des dents dans ses rangs. Lors d'un duplex télévisé, il disait soutenir "sans ambiguïté" la candidate du RN, avant de semer le doute en lançant : "Je n'ai pas à me justifier sur ce que je ferai dans un mois, six mois ou un an" et "je ne considère pas qu'Eric Zemmour est un ennemi".
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