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Régionales : "Dupond-Moretti arrive en service commandé" dans les Hauts-de-France, estime Chenu (RN)

Publié le 06/05/2021 09:58

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France 2 - C. Roux

France Télévisions

Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national et candidat à la présidence de la région des Hauts-de-France, est l’invité des "4 Vérités", jeudi 6 mai.

Un policier a été tué lors d’une opération dans la ville d’Avignon (Vaucluse), mercredi 5 mai. "Lutter contre le trafic de drogue, c’est d’abord une histoire de volonté politique, c’est-à-dire de loi. Lorsque je vois que des élus de la majorité présidentielle proposent la dépénalisation du cannabis, je pense qu’il y a un problème", explique Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national (RN), invité des "4 Vérités", jeudi 6 mai.

Cannabis : Chenu pointe "l’absence de contrôles sur nos frontières"

La légalisation régulée est-elle à écarter ? "Oui, je l’écarte parce que je pense qu’une société mature, qui se tient, ne peut pas légaliser une drogue et ne fait que du mal à ceux qui la consomment", précise le porte-parole du RN. "La drogue est importée sur notre territoire, par conséquent l’absence de contrôles sur nos frontières est une faiblesse énorme lorsqu’il s’agit de lutter contre le trafic de drogue", ajoute-t-il.

Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, pourrait prendre la tête de liste LREM dans les Hauts-de-France pour les régionales de juin. "Le ministre de la Justice a une sorte d’obsession complètement irrationnelle avec le Rassemblement national. Ce qui m’interpelle, c’est qu’il est l’incarnation du laxisme d’Emmanuel Macron en matière de justice", précise le candidat RN à la présidence de la région Hauts-de-France aux régionales.

"Il n’y a que moi qui l’incarne une volonté de changement. Xavier Bertrand [le président sortant] a les yeux tournés vers la présidentielle. Sa seule ambition c’est celle de son nombril, de sa personne. Éric Dupond-Moretti arrive en service commandé du président de la République. Moi je suis le seul qui s’intéresse aux habitants à notre région et qui souhaite la protéger", conclut Sébastien Chenu.