Un employé du Rassemblement national tente de se suicider au siège du parti

Selon le parti, Laurent Salles a agi "pour un motif personnel, lié à une relation amoureuse". Standardiste au RN et ancien assistant parlementaire de Louis Aliot, il a été condamné dans le procès des assistants parlementaires du FN.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le logo du Rassemblement national au siège du parti, à Nanterre, le 16 janvier 2020. (BERTRAND GUAY / AFP)
Le logo du Rassemblement national au siège du parti, à Nanterre, le 16 janvier 2020. (BERTRAND GUAY / AFP)

Il a survécu, mais son pronostic vital est engagé. Un employé du Rassemblent national a tenté de se suicider "pour un motif personnel" au siège du parti à Paris samedi 21 juin, a affirmé le RN à l'AFP, confirmant une information de Paris Match.

Laurent Salles, 55 ans, standardiste au RN et ancien assistant parlementaire de Louis Aliot, a tenté de se suicider en milieu d'après-midi, et a été transporté à l'hôpital Lariboisière. Le parti affirme qu'il a agi "pour un motif personnel, lié à une relation amoureuse", et a "écrit à des proches" en ce sens. Le président du RN Jordan Bardella s'est rendu au siège.

Condamné dans l'affaire des assistants parlementaires du FN

Laurent Salles fait partie des 24 coprévenus du procès des assistants parlementaires du FN, et a été condamné à six mois de prison avec sursis. Auparavant employé du parti, il avait été embauché en juillet 2014 par l'actuel numéro 2 du Rassemblement national Louis Aliot, sans même passer d'entretien. L'enquête, résumée par le tribunal, n'a montré "aucune trace" d'un quelconque travail de Laurent Salles pour Louis Aliot et relevé un "unique SMS" échangé en huit mois entre les deux hommes.

Selon l'accusation, tout laisse à penser que Laurent Salles travaillait en réalité pour Yann Le Pen (soeur de Marine Le Pen) sur l'organisation des grands évènements du parti. Durant le procès, Laurent Salles avait souhaité exercer son droit au silence.

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