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Une conseillère régionale exclue du groupe RN en Occitanie après ses propos polémiques sur la devise pétainiste "Travail, Famille Patrie"

Lors d'un débat fin mai, Marie-Christine Parolin n'avait pas nié vouloir remplacer la devise républicaine "Liberté, Egalité, Fraternité" par celle du régime de collaboration avec les nazis, "Travail, Famille, Patrie".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 14/07/2024 19:45

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L'hôtel de région Occitanie à Toulouse (Haute-Garonne), le 15 juin 2021. (XAVIER DE FENOYL / MAXPPP)

Un deuxième élu régional exclu de son groupe. Après Laurent Gnaedig dans le Grand Est, la conseillère régionale d'Occitanie Marie-Christine Parolin a été exclue du groupe RN à la Région, a fait savoir dimanche 14 juillet le président de ce groupe à l'AFP. En cause : des propos polémiques sur la devise pétainiste "Travail, Famille, Patrie".

"Le groupe a décidé d'exclure" cette candidate éliminée au second tours des élections législatives en Aveyron, à la suite des propos "non conformes à la ligne du Rassemblement national", a expliqué Yoann Gillet, élu vendredi nouveau président du groupe RN au Conseil régional d'Occitanie. En outre, elle "sera convoquée, conformément à nos statuts" par "les instances disciplinaires du RN", a-t-il précisé.

Lors d'un débat qui s'est déroulé fin mai sur la radio locale CFM, Marie-Christine Parolin était interrogée sur sa volonté de remplacer la devise républicaine "Liberté, Egalité, Fraternité" par celle du régime de collaboration avec les nazis du maréchal Philippe Pétain, "Travail, Famille, Patrie". Elle avait alors répondu : "Tout à fait".

Plus d'un mois plus tard, peu avant le deuxième tour des élections législatives, cet échange est revenu sur le tapis. Il a fait l'objet d'un long article sur le site web aveyronnais Najac Infos le 5 juillet, que l'adversaire de Marie-Christine Parolin, Laurent Alexandre, a mis en exergue. "Mme Parolin veut remplacer la devise de la République par "Travail, Famille, Patrie", a écrit le député LFI sur X, invitant les électeurs, deux jours avant de battre la candidate RN, "à éviter le déshonneur de voir notre circonscription basculer à l'extrême droite".