: Info franceinfo Gérald Darmanin a écrit aux préfets pour leur préciser les motifs d'interdiction des manifestations d'ultradroite
Le ministre de l'Intérieur a envoyé mercredi une circulaire dans laquelle il justifie les arrêtés d'interdiction de manifestations d'ultradroite par, entre autres, des risques de troubles matériels à l'ordre public et d'incitation à la haine.
Après l'organisation samedi 6 mai, d'une manifestation d'ultradroite dans les rues de Paris, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a indiqué mardi 9 mai à l'Assemblée nationale qu'il allait demander aux préfets d'interdire toutes les manifestations d'ultradroite. Le ministre a envoyé mercredi 10 mai, dans l'après-midi, une circulaire aux préfets afin de préciser ces interdictions. Gérald Darmanin les invite à "une attention particulière" pour éviter "que de tels rassemblements et manifestations ne se reproduisent".
"Vous accorderez une attention particulière aux déclarations de manifestations portées par des individus issus de groupes dissous, appelant à la haine ou se revendiquant de l'action violente", écrit le ministre, "afin que les images vues à Paris ne se reproduisent en aucun cas", ajoute Gérald Darmanin.
Déjà une manifestation interdite à Paris
Pour fonder les arrêtés d'interdiction, il joint en annexe un certain nombre de motifs issus de la jurisprudence dite "Dieudonné". Sont évoqués "les risques de troubles matériels à l'ordre public" : risques d'affrontements ou de contre-manifestation par exemple mais aussi le "risque de slogans ou propos de nature à mettre en cause la cohésion nationale ou les principes consacrés par la Déclaration des droits de l'homme" : l'"apologie de la collaboration", ou encore l'"amalgame entre immigration et islamisme" sont cités en exemple. Enfin, le ministre met aussi en avant le "risque que ne soient commises des infractions pénales", notamment l'incitation à la haine ou à la discrimination.
La préfecture de police de Paris a déjà annoncé son intention d'interdire la manifestation d'ultradroite organisée par Action française et le parti nationaliste français, prévue place de l'Opéra dimanche, a appris France Inter mercredi de source policière.
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