Pas assez de jeunes sachant "lire et écrire correctement" en Centre-Bretagne ? Richard Ferrand condamne les propos d'un de ses collaborateurs
Un membre du cabinet du ministre de la Cohésion des territoires avait utilisé ces termes pour défendre l'embauche par Richard Ferrand de son fils comme assistant parlementaire.
Richard Ferrand s'est défendu, mercredi 24 mai, au sujet de l'emploi de son fils comme collaborateur parlementaire en 2014. Son cabinet est aussi venu à son secours, fournissant à franceinfo des éléments de détail sur ce contrat de quelques mois. Mais en voulant défendre son ministre, un membre de son équipe a eu des termes qui ont déplu à ce dernier, au sujet des jeunes de Centre-Bretagne. Sur son blog, Richard Ferrand a "condamné fermement [des] propos honteux".
"Je vous invite à aller faire un tour en Centre-Bretagne", avait expliqué un collaborateur du ministre de la Cohésion des territoires à franceinfo. "Ce n’est pas simple de trouver un jeune, volontaire, pour travailler cinq mois, qui sait lire et écrire correctement, aller sur internet." Une explication censée justifier que Richard Ferrand se soit tourné vers son fils.
"Je vis en Centre-Bretagne depuis vingt ans et j'en suis fier"
"Si un membre de mon équipe a effectivement employé de tels mots, des sanctions seront prises immédiatement", a assuré Richard Ferrand quelques heures plus tard dans un billet de blog. Franceinfo confirme qu'un membre de son cabinet a bien tenu les propos en question.
Je maintiens que ces propos ont bien été tenus par un membre de vtre cabinet @RichardFerrand https://t.co/jqIGnLNcge https://t.co/giGA07hPZU
— Thomas Baïetto (@ThomasBaietto) May 24, 2017
"Je vis en Centre Bretagne depuis vingt ans, j’en suis fier, et j’y suis profondément attaché, tant au territoire qu’à ses habitant.e.s", poursuit Richard Ferrand. Celui qui a siégé au conseil général du Finistère, au conseil régional de Bretagne et a été député du Finistère assure qu'il n'a jamais eu de mal à trouver des "collaboratrices et collaborateurs talentueux et dévoués… tous centre-bretons".
"Si c'était à refaire, je ne reprendrais pas pour quatre mois, payés au smic, mon fils pour travailler", a par ailleurs assuré Richard Ferrand, mercredi, sur franceinfo. L'ancien député a expliqué que l'emploi de son fils n'était pas fictif, que son embauche s'était faite "un peu au débotté" et qu'il l'avait aidé à, notamment, rédiger sa lettre du député et à tenir son blog.
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