François Bayrou confronté mardi à une nouvelle motion de censure, déposée par les socialistes après l'échec du "conclave" sur les retraites
Le texte est débattu par les députés mardi en fin d'après-midi. Le Rassemblement national ayant annoncé qu'il ne le voterait pas, il a peu de chance d'être adopté.
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Un trimestre de gagné pour François Bayrou ? Le Premier ministre devrait survivre, mardi 1er juillet, à la huitième motion de censure depuis sa nomination, déposée par les socialistes après l'échec du "conclave" sur les retraites. Faute des voix du Rassemblement national, elle a peu de chance d'être votée et pourrait n'être qu'un coup de semonce avant les discussions budgétaires qui auront lieu à l'automne. Son examen est prévu en fin d'après-midi.
Au début de l'année, les socialistes s'étaient abstenus de censurer le gouvernement de François Bayrou, permettant l'adoption des budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale, obtenant en contrepartie l'ouverture de négociations entre les partenaires sociaux au sujet de la réforme des retraites de 2023. Mais ce "conclave" s'est achevé dans une impasse.
Les socialistes reprochent aujourd'hui à François Bayrou de ne pas mettre en discussion au Parlement un texte permettant de débattre du passage de l'âge légal de départ à 64 ans. Le PS considère qu'il s'y était engagé dans un courrier mi-janvier, lorsqu'il plaidait pour une discussion entre partenaires sociaux "sans totem ni tabou", et promettait un texte au Parlement. Il posait toutefois comme condition "un accord politique et [un] équilibre financier global maintenu".
"Plus aucune indulgence à l'égard de François Bayrou. (...) On nous a trahis", a estimé dimanche le patron du PS Olivier Faure. Le reste de la gauche, qui voulait une motion commune, votera largement la censure. "C'est heureux que le Parti socialiste revienne à la raison", a ironisé la cheffe des députés La France insoumise, Mathilde Panot, sur France 2.
"Au Rassemblement national, nous considérons que l'on vote une motion de censure pour protéger les Français des mesures toxiques qui sont prises par un gouvernement (...). Censurer aujourd'hui n'apporterait rien", a argué de son côté Marine Le Pen, mardi, pour justifier son refus de voter ce texte. "En revanche, (...) nous serons extrêmement attentifs à la destinée de la programmation pluriannuelle de l'énergie (....) et au budget", a-t-elle ajouté devant des journalistes à l'Assemblée.
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