Énergies renouvelables : "Qu'il y ait des sensibilités qui s'expriment, ça peut arriver", tempère la ministre des Sports au sujet de l'opposition entre Agnès Pannier-Runacher et Bruno Retailleau
Invitée d'"Autrement dit", la ministre des Sports, des Jeux Olympiques et Paralympiques de France, Marie Barsacq, réagit en tant que membre de l'exécutif à la passe d'armes entre Bruno Retailleau et Agnès Pannier-Runacher sur le sujet des énergies renouvelables. Les deux ministres ont été rappelés à l'ordre par le président Emmanuel Macron.
L'exécutif divisé sur la question du réchauffement climatique ? Sur France Inter, mardi 1er juillet, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a affirmé que la France serait un "modèle" pour le reste du monde, et même le "quatrième pays le plus écologiste" au monde. Par la suite, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, s'est opposée au moratoire que comptait faire le patron de Beauvau sur les énergies renouvelables. De quoi faire réagir Emmanuel Macron, qui a donc appelé chaque ministre à "s'occuper des affaires pour lesquelles il est nommé".
"On a besoin d'être ambitieux pour pouvoir performer aux Jeux olympiques"
Qu'en pense la ministre des Sports, Marie Barsacq, invitée d'"Autrement dit" jeudi 3 juillet ? "Il est clair qu'Agnès Pannier-Runacher pilote ce ministère depuis un bon moment, (...) donc elle connaît extrêmement bien ses sujets", réagit l'intéressée. "On peut tous s'exprimer (...) [les ministres] ne sont manifestement pas d'accord sur le sujet. Il y a aujourd'hui un bloc central composé de personnalités d'horizons différents, (...) et donc, nous devons aussi, au sein du gouvernement, représenter la diversité", poursuit la ministre. "Qu'il y ait des sensibilités qui s'expriment, ça peut arriver", concède Marie Barsacq.
Concernant l'objectif d'être dans le top 5 des médaillés aux prochains JO de 2030 qui se tiendront en Savoie et en Haute-Savoie, Marie Barsacq l'assume : "C'est ambitieux, parce qu'on a besoin d'être ambitieux pour pouvoir performer", et de vanter les programmes de "soutien à la haute performance" sportive.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus
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