Vote de confiance : les partis inflexibles face à François Bayrou, Emmanuel Macron s'active

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Article rédigé par franceinfo - A. Mezmorian, S. Lacombe - Édité par l'agence 6Médias
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François Bayrou a continué de recevoir les chefs de parti à Matignon, mardi 2 septembre. De son côté, Emmanuel Macron a reçu à déjeuner les chefs du camp gouvernemental. Mais, malgré leurs efforts, les appels à la dissolution se multiplient et le rejet de la confiance au gouvernement semble plus que jamais inéluctable.

Le miracle n'a pas eu lieu, comme le dit Marine Le Pen. Un Premier ministre qui se sait condamné face à un Rassemblement national inflexible. Ce matin, le désaccord profond sur les finances publiques est réitéré. Sans surprise, le RN votera contre la confiance à François Darlan. "Il a fait le choix d'appuyer sur le siège éjectable et de faire des consultations, à posteriori. On voit bien que les choses sont évidemment dans le mauvais sens. Donc, s'il avait vraiment souhaité entendre les différents partis politiques, je suppose que tout ça aurait été fait dès le mois de juillet", a indiqué Marine Le Pen.

Le RN met la pression et en appelle désormais à une dissolution auprès d'Emmanuel Macron. Pour Raphaël Glucksmann, en revanche, il n'est pas trop tard, à condition que le Premier ministre revienne sur son choix et renonce au vote de confiance. "S'il y a un vote maintenu, c'est une porte fermée à un processus de négociation, donc il n'y aura pas de confiance", a-t-il expliqué.

Le camp macroniste fébrile ?

Côté LR, les avis sont partagés sur fond de rivalités internes, mais le patron du parti et ministre de François Bayrou, Bruno Retailleau, espère embarquer ses troupes. "La question, c'est de savoir si la dette astronomique qui pèse sur les épaules de tous les Français est une menace ou pas. Eh bien, moi, vous ne me ferez pas répondre non à cette question", a-t-il affirmé.

Peu avant, c'était Emmanuel Macron qui convoquait un déjeuner surprise à l'Élysée, signe de fébrilité au sein du camp macroniste. Jeudi, ce sera au tour du Parti socialiste de venir à Matignon pour la beauté du geste. Le parti a déjà fait savoir que sa décision de ne pas voter la confiance est irrévocable.

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