Budget : "Le compte n'y est pas" estiment les syndicats

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Article rédigé par franceinfo - A.Schiller - Édité par l'agence 6Medias
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À la sortie de la réunion avec le Premier ministre Sébastien Lecornu mercredi 24 septembre, l'intersyndicale a une nouvelle fois exprimé sa déception et a annoncé une nouvelle date de mobilisation le 2 octobre prochain.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.

Ils attendaient des annonces. Les syndicats sont restés sur leur faim. "Le Premier ministre n'a apporté aucune réponse claire aux attentes des travailleurs et des travailleuses. Pour l'inter-syndical, c'est une occasion manquée. Le compte n'y est pas. Nous avions dit que si nous n'avions pas de réponse claire, une nouvelle date de grève et de mobilisation serait à l'ordre du jour. Ce sera donc le 2 octobre," déclare Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.

Une nouvelle mobilisation annoncée donc pour faire pression sur le gouvernement."C'est quand même méconnaître la colère sociale qui s'est exprimée le 10 septembre, le 18 septembre encore plus massivement, et c'est ignorer l'urgence sociale dans laquelle se trouvent la majorité des travailleurs, des travailleuses, mais aussi de la population", estime la co-déléguée générale de l'Union syndicale Solidaires, Murielle Guilbert.

L'abrogation de la réforme des retraites au centre des revendications 

Si l'enterrement d'une nouvelle réforme de l'assurance chômage semble bien parti, ce n'est pas le cas du doublement des franchises médicales ou de la suppression de 3000 postes de fonctionnaires. Rien de précis non plus sur la justice fiscale. Quant à la suspension de la réforme des retraites, point central des revendications, les syndicats n'ont pas été entendus. "Là-dessus, il s'est contenté de dire qu'il continuait à examiner les conclusions du conclave, à savoir quelques mesures sur la pénibilité et sur l'égalité femme-homme. L'ensemble des organisations syndicales lui ont dit que ces mesures ne faisaient pas l'affaire et que ce dont il s'agissait, c'est bien de l'abandon des 64 ans", explique Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. Dans un communiqué, Sébastien Lecornu se dit quant à lui encore ouvert aux discussions. Il souhaite revoir les syndicats dans les prochains jours.

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