Démission de Sébastien Lecornu : Benoît Hamon appelle à "une cohabitation" entre "le président de la République et des dirigeants venus de la gauche"

L'ancien candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 2017 imagine une cohabitation "qui s'ouvrirait aussi à la société civile", avec "des objectifs assez simples autour de l'hôpital, de l'école, du travail et de la transition écologique".

Article rédigé par franceinfo
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Benoît Hamon lors de la quatrième édition des Rencontres de la gauche au parc des Essars à Bram (Aude), en septembre 2024. (REMY GABALDA / MAXPPP)
Benoît Hamon lors de la quatrième édition des Rencontres de la gauche au parc des Essars à Bram (Aude), en septembre 2024. (REMY GABALDA / MAXPPP)

La "cohabitation" est "possible entre le président de la République et des dirigeants venus de la gauche" a assuré Benoît Hamon, ancien ministre socialiste, à l'antenne de franceinfo mardi 7 octobre, au lendemain de la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu.

Une réunion entre certains partis de gauche a eu lieu mardi matin. Autour de la table, il y avait notamment La France insoumise (LFI), les Écologistes, L'Après (groupe politique fondé par des dissidents LFI), et Générations, le mouvement politique fondé par Benoît Hamon.

L'ancien candidat socialiste "très inquiet" face à cette "nouvelle crise" politique

Lors de cette réunion, les Écologistes et les Insoumis ont convenu, en cas de dissolution, de présenter des candidatures NFP dans toutes les circonscriptions. Les deux partis ont appelé à "agir ensemble" pour porter un "programme de rupture au pouvoir",

Le "socle politique" et la "base sociale" d'Emmanuel Macron "ne cessent de se réduire", analyse Benoît Hamon. "Il faudrait forcément que la gauche s'ouvre à des compromis avec d'autres composantes", des "centristes", avance Benoît Hamon.

"La responsabilité de la gauche, c'est d'incarner l'ouverture à la société civile et une autre méthode démocratique de gouvernement."

Benoît Hamon

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"Le spectacle de la scène politique aujourd'hui m'attriste", ajoute-t-il, se disant "très inquiet". "On est passé dans un autre type de crise, nous sommes dans une crise de régime qui appelle à une transformation de notre démocratie", plaide l'ancien ministre de François Hollande, qui ne se dit pas défavorable à ce que la "démission" d'Emmanuel Macron soit "dans la balance".

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