Démission de Sébastien Lecornu : Bruno Le Maire propose de ne pas participer au gouvernement pour "permettre la reprise des discussions"

L'arrivée au gouvernement de l'ancien ministre de l'Economie de 2017 à 2024 avait été vivement critiquée par Les Républicains.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ex-ministre des Armées démissionnaire, Bruno Le Maire, à la sortie du palais de l'Elysée, à Paris, le 15 mai 2024. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)
L'ex-ministre des Armées démissionnaire, Bruno Le Maire, à la sortie du palais de l'Elysée, à Paris, le 15 mai 2024. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Un ministre démissionnaire qui démissionne. Nommé dimanche soir au ministère des Armées, Bruno Le Maire a annoncé, lundi 6 octobre, sur X, qu'il renonçait à participer au gouvernement démissionnaire du Premier ministre Sébastien Lecornu, pour "permettre la reprise des discussions". "J'ai proposé en fin de matinée au président de la République de me retirer du gouvernement sans délai et de transférer mes responsabilités de ministre des Armées", écrit-il sur le réseau social.

À lire aussi

Dans son message, l'ancien ministre de l'Economie de 2017 à 2024 explique qu'il "souhaite que cette décision permette la reprise des discussions en vue de former un nouveau gouvernement dont la France a besoin". Et d'ajouter : "Mon engagement au service de la France et des Français restera toujours animé par le souci de l'intérêt général et de l'Etat."

Moins de 14 heures après l'annonce de la composition de son gouvernement, immédiatement critiqué et menacé d'implosion, Sébastien Lecornu a présenté lundi matin sa démission à Emmanuel Macron. Le président des Républicains, Bruno Retailleau, a précipité sa chute en remettant en cause dimanche soir la participation de la droite. Le retour surprise de Bruno Le Maire a courroucé la droite, qui voit en lui un symbole du dérapage budgétaire.

les mots-clés associés à cet article

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.