Démission de Sébastien Lecornu : deux jours pour trouver une sortie de crise

Publié le 07/10/2025 11:00 Mis à jour le 07/10/2025 11:00

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France 2 - Récit : E. Meyer, Montage : A. Plu. Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

Emmanuel Macron joue-t-il sa dernière carte avec la mission de "48 heures" pour d'ultimes négociations dont il a chargé Sébastien Lecornu, Premier ministre démissionnaire ? Le président souhaite qu'il définisse "une plateforme d'action" et de "stabilité".

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Il a 48 heures pour tenter une dernière fois de convaincre. Missionné par Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu entame ce mardi 7 octobre matin d'ultimes négociations pour définir une plateforme d'action et de stabilité pour la France. Objectif : tenter de rassembler une coalition gouvernementale, une stratégie dénoncée lundi soir par Gabriel Attal. "On vit des heures graves. Comme beaucoup de Français, je ne comprends plus les décisions du président de la République. Il y a eu la dissolution et il y a depuis des décisions qui donnent le sentiment d'une forme d'acharnement à vouloir garder la main", a déclaré sur le plateau du "20 heures" de TF1, chef des députés Ensemble pour la République.

Emmanuel Macron prendra "ses responsabilités" en cas d'échec

Les discussions ont-elles une chance d'aboutir ? La tâche s'annonce difficile, elle réclame une clarification du programme. Le Rassemblement national ne voit que deux options : la dissolution ou la démission du chef de l'État. Mais pour Olivier Faure, la seule solution, c'est la cohabitation : "J'ai toujours dit que nous devons prendre nos responsabilités et si nous étions appelés à Matignon, il faudrait que nous répondions positivement. Et ensuite, chercher à gouverner, chercher à faire en sorte que le Parlement redevienne le lieu de l'élaboration des compromis, parfois", souligné le patron des socialistes, également sur TF1 lundi.

En cas d'échec des discussions, le chef de l'État a d'ores et déjà annoncé, sans plus de précision, qu'il prendrait ses responsabilités.