Crise politique : "Il est temps de prendre des décisions courageuses", lance le porte-parole du parti Horizons

Sur franceinfo, Arnaud Péricard a défendu la proposition du chef du parti centriste, Édouard Philippe, qui a demandé mardi matin à Emmanuel Macron d'organiser "une élection présidentielle anticipée".

Article rédigé par franceinfo
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Arnaud Péricard, porte-parole d'Horizons et maire de Saint-Germain-en-Laye, aux côtés d'Emmanuel Macron, lors d'une visite à la maison rénovée de Claude Debussy, le 4 juillet 2025. (MICHEL EULER / POOL)
Arnaud Péricard, porte-parole d'Horizons et maire de Saint-Germain-en-Laye, aux côtés d'Emmanuel Macron, lors d'une visite à la maison rénovée de Claude Debussy, le 4 juillet 2025. (MICHEL EULER / POOL)

"C'est une espèce de cri d'alarme qu'Edouard Philippe a posé", a soutenu, mardi 7 octobre sur franceinfo, Arnaud Péricard, maire de Saint-Germain-en-Laye et porte-parole d'Horizons. Quelques heures plus tôt, le chef du parti centriste, Édouard Philippe, a demandé à Emmanuel Macron d'organiser une élection présidentielle anticipée, après l'adoption d'un budget pour 2026, pour "sortir d'une façon ordonnée et digne d'une crise politique qui nuit au pays".

Après la démission de Sébastien Lecornu lundi, moins de 24h après la nomination d'un gouvernement, "la situation est intenable et elle n'a pas d'issue", observe Arnaud Péricard. 

"Encore combien de temps allons-nous subir cette situation, encore combien de temps allons-nous souffrir de la fragilité de l'État qui ne fait que se détériorer ?"

Arnaud Péricard

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"Il appartient au président de trouver la sortie de la crise qu'il a lui-même constituée avec cette décision incomprise de dissoudre l'Assemblée nationale", affirme le porte-parole du parti Horizons. Arnaud Péricard "ne croit pas" que le départ anticipé d'Emmanuel Macron puisse "ajouter du désordre". "Qu'est-ce qui peut être pire que la situation que nous vivons ? Nous n'allons pas vivre les 16 ou 17 mois à venir avec la même instabilité", raille-t-il.

Quant à la dissolution, souhaitée par de nombreux élus politiques, le Rassemblement national en tête, elle "risque d'aboutir une fois de plus à une situation de blocage, d'autant plus importante qu'elle empêcherait un futur président de la République élu en 2027 de pouvoir dissoudre à nouveau", souligne Arnaud Péricard. "Je pense malheureusement qu'il faut passer à l'étape d'au-dessus", soutient-il.

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