Démission de Sébastien Lecornu : "Le président a essayé trois fois la même chose, on peut changer de méthode", plaide Gabriel Attal
Le chef des députés du groupe Ensemble pour la République a pris ses distances lundi soir avec Emmanuel Macron, dont il dit "ne plus comprendre" les décisions.
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"Le président a essayé trois fois la même chose, on peut changer de méthode", plaide mardi 7 octobre sur France Inter Gabriel Attal, président du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée nationale, secrétaire général de Renaissance et ex-Premier ministre d'Emmanuel Macron. Il réagit à l'échec, acté lundi, du gouvernement de Sébastien Lecornu, qui aura duré moins de 24 heures. Le chef de l'État l'a finalement chargé lundi en fin de journée de mener d'ultimes négociations jusqu'à mercredi soir.
Le chef des députés du parti d'Emmanuel Macron a pris ses distances lundi soir sur le plateau de TF1 avec le chef de l'État, dont il dit "ne plus comprendre" les décisions. "Ça me coûte personnellement : si on m'avait dit il y a deux ans que je prononcerais cette phrase, évidemment que je ne l'aurais pas cru", affirme Gabriel Attal, qui a rappelé son engagement dès les premiers jours de la campagne de 2017 aux côtés d'Emmanuel Macron.
"Depuis la dissolution, qui est en elle-même une décision incompréhensible, les décisions [d'Emmanuel Macron] ont le plus souvent donné le sentiment de ne pas vouloir partager le pouvoir, alors que, au regard des résultats de la dissolution, tout invite à le faire, y compris avec des forces politiques qui ne faisaient pas partie de la majorité auparavant", avance l'ex-Premier ministre.
"Il n'y a pas de fatalité au chaos"
Certains membres du clan présidentiel voient un certain opportunisme dans cette prise de distance de Gabriel Attal. Mais "ça me semble plutôt être de la lucidité", rétorque le secrétaire général de Renaissance. "Je pense que l'opportunisme, en ce moment, ce serait de se cacher." "Le sujet, il n'est plus dans le rapport au Président, mais dans celui aux autres partis représentés à l'Assemblée. Et moi, je crois qu'une solution est possible, qu'une autre méthode est possible", martèle-t-il.
La priorité du président du groupe EPR est de réfléchir à "ce qu'on fait pour que le pays ait un budget". Il défend la nomination d'un "négociateur indépendant des partis politiques", qui montrerait "une forme de désintéressement partisan". "Je constate depuis un an que les négociateurs ont toujours été des personnalités désignées par le président de la République et que, malheureusement, c'est un prétexte assez commode pour beaucoup de partis politiques de ne pas s'engager dans la discussion, car ils considèrent que les discussions sont biaisées", détaille-t-il.
"Il n'y a pas de fatalité au chaos, il n'y a pas de fatalité à la dissolution, il n'y a pas de fatalité à ce qu'on se retrouve empêtrés dans une situation où il n'y a pas de budget, insiste Gabriel Attal. Il y a des solutions possibles. Tout n'a pas été essayé depuis un an."
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