Gouvernement de Sébastien Lecornu : les représentants de LFI ne se rendront pas à Matignon pour rencontrer le Premier ministre

"Je réitère que les insoumis n'ont absolument rien à négocier avec les macronistes. (...) Nous exigeons qu'il se soumette au vote de confiance du Parlement, sinon il connaîtra la censure dès le début de la session parlementaire", a justifié Mathilde Panot.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, le 10 juillet 2025. (ALAIN JOCARD / AFP)
La cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, le 10 juillet 2025. (ALAIN JOCARD / AFP)

Sébastien Lecornu continue ses consultations. Le nouveau Premier ministre recevra, mercredi 17 septembre, les responsables du Parti socialiste, des Ecologistes et du Parti communiste, ainsi que du Rassemblement national, dans le cadre de ses discussions en vue de préparer le budget 2026 et d'éviter une censure. De leur côté, les représentants de La France insoumise ne se rendront pas à Matignon.

"Hier, par un coup de fil tardif à 21 heures, le Premier ministre a voulu nous proposer de nous inviter à Matignon pour mercredi matin", a expliqué Mathilde Panot, la cheffe de file des députés LFI à l'Assemblée, lors d'une conférence de presse mardi. "Vous noterez un sens du timing extrêmement méprisant. Je réitère que les insoumis n'ont absolument rien à négocier avec les macronistes. (...) Nous exigeons qu'il se soumette au vote de confiance du Parlement, sinon il connaîtra la censure dès le début de la session parlementaire."

Le rendez-vous avec les socialistes très attendu

Depuis sa nomination le 9 septembre, Sébastien Lecornu a commencé ses consultations avec, d'abord, les partis de son "socle commun" (bloc central et LR), puis les syndicats et organisations patronales. Le rendez-vous le plus attendu est celui avec les socialistes. Ce sont eux qui peuvent éviter à Sébastien Lecornu, déjà menacé de censure par LFI et le RN, de connaître le même sort que ses prédécesseurs.

Au cœur de ce rendez-vous : le projet de budget 2026 que le nouveau gouvernement devra présenter avant la mi-octobre au Parlement. Les socialistes posent notamment comme conditions un moindre effort d'économies l'année prochaine que ce qu'envisageait François Bayrou et une fiscalité plus forte des plus riches, à travers une taxe sur les très hauts patrimoines.

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