Les Républicains refusent d'entrer au nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu, ne lui apportant qu'un "soutien texte par texte"

Le parti de droite a tenu samedi un bureau politique qui s'est terminé par des échanges houleux entre responsables politiques.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le secrétaire général des Républicains Othman Nasrou, le 9 septembre 2025, devant le siège du parti à Paris. (CARINE SCHMITT / HANS LUCAS / AFP)
Le secrétaire général des Républicains Othman Nasrou, le 9 septembre 2025, devant le siège du parti à Paris. (CARINE SCHMITT / HANS LUCAS / AFP)

Les Républicains ont refusé, samedi 11 octobre, de participer au prochain gouvernement de Sébastien Lecornu, suivant la ligne défendue par son président Bruno Retailleau, malgré les fortes divergences internes apparues entre sénateurs et députés. "A ce stade, la confiance et les conditions ne sont pas réunies pour que Les Républicains participent au gouvernement", a reconnu le parti dans un communiqué diffusé à l'issue d'un bureau politique "houleux", selon plusieurs participants qui rapportent à franceinfo des échanges musclés et même des insultes.

Cette instance, qui a un pouvoir décisionnel et regroupe les principales personnalités de la droite comme Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand, est plutôt acquise au président du parti. Les LR, revenus aux affaires il y a un an lors de la nomination de Michel Barnier à Matignon, se sont limités à promettre "un soutien texte par texte" au prochain exécutif, assurant ne pas vouloir être "les artisans du chaos".

Avec cette prise de position officielle du parti, Bruno Retailleau tape du poing sur la table et tente de mettre un terme aux profondes divisions survenues ces derniers jours et qui se sont intensifiées depuis que Sébastien Lecornu a été reconduit vendredi soir par Emmanuel Macron. Ces divergences sont apparues lors d'une réunion en visio samedi matin des parlementaires LR, au cours de laquelle les sénateurs se sont rangés pour la plupart derrière la position du patron du parti, tandis que les députés, menacés par une dissolution, se sont montrés largement favorables à une participation.

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