"Méli-mélo", "marasme", "on n'applaudit pas"... Les Français perplexes face à la crise politique

Publié le 07/10/2025 13:47 Mis à jour le 07/10/2025 17:15

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France 2 - R. Casalis, C. Chabaud, J.-M. Talenton. Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

Les Français se disent aujourd'hui "désabusés" par l'impasse politique dans laquelle se trouve le pays, comme le révèle un sondage publié ce mardi 7 octobre. Inquiétude et colère dominent largement l'état d'esprit général.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Sur un marché du Gard, mardi 7 octobre, des retraités semblent un peu perdus face à la situation politique. "C'est tout ce méli-mélo qui se passe de jour en jour et qui ne s'arrête jamais. Eux-mêmes, ils ont du mal à suivre, je crois", commente une femme. "On suit les informations, mais bon, on ne sait plus trop quoi en penser. On ne sait pas trop où on va", ajoute une autre, de concert avec son mari.

Cette habitante est, elle, découragée : "On est dans le marasme. En fait, on n'a même plus d'arguments car qu'est-ce que vous voulez ? On est au théâtre. Mais on n'applaudit pas", déplore-t-elle. Une incertitude politique et surtout économique pour les commerçants. "On aurait bien aimé que les charges baissent un peu. Même là, sans gouvernement, c'est encore plus compliqué", explique l'un d'eux.

"Il faut prendre une décision, qu'il démissionne"

"En ce qui concerne le court terme, peut-être pas, mais à long terme, disons que l'image de l'économie, l'image du pays en prennent un sacré coup, quoi", estime pour sa part un homme.

Alors, quelle solution ? Tout le monde a sa petite idée. "Moi, pour l'instant, je souhaite que Macron reste en place qu'il puisse se maintenir, mais qu'il prenne quand même un Premier ministre et un gouvernement, et qu'on ne mette pas un mois pour le faire, puis après que ça reste encore 14 heures et qu'il soit parti", propose un habitant. Pour d'autres, il faut changer de méthode : "Qu'il prenne un Premier ministre du NFP. Voilà. Comme on l'avait proposé déjà l'année passée. On n'aurait pas perdu de temps comme ça. "Il faudrait peut-être qu'il démissionne", estime une femme. "Vu la situation où nous sommes, il faut prendre une décision, qu'il démissionne", tranche un autre.

Quelle que soit l'issue politique, elle sera surveillée de près par ces habitants.