Guadeloupe: la grève n'en finit pas
L'île était toujours plongée mardi dans la grève
L'île était toujours plongée mardi dans la grèveL'île était toujours plongée mardi dans la grève
Dans le même temps se poursuivaient les discussions sur le texte de l'accord de sortie de crise.
Des membres du Collectif contre l'exploitation (LKP), qui mène le mouvement, passaient dans les rues pour obliger les quelques commerces ouverts à baisser rideau. Le conflit est entré dans sa 7e semaine.
Les discussions
Le LKP maintient la pression malgré l'adoption samedi d'un accord contenant l'essentiel de ses revendications, notamment la plus emblématique, sur la hausse de 200 euros des bas salaires. Le chef du collectif, Elie Domota, s'est rendu mardi après-midi à la préfecture de Guadeloupe, à Basse-Terre, pour "relire le texte" de l'accord conditionnant l'issue de la grève générale entrée dans sa 43ème journée.
Elie Domota a estimé que le texte ne serait pas signé avant mercredi, a-t-on appris de sources concordantes. "On va essayer de se mettre d'accord sur le texte parce que les mots ont leur importance", a-t-il déclaré peu avant d'entrer en réunion avec le préfet, Nicolas Desforges. Il n'a pas été plus précis à propos de l'éventualité de la suspension du mot d'ordre de grève.
Le Medef guadeloupéen, qui dénonce les "intimidations" et "menaces" du LKP, rejette toujours plusieurs points de l'accord. Mais son président Willy Angèle a "recommandé" à ses membres de "verser des primes de vie chère qui évolueront entre 50 et 100 euros, de manière à ce que cette problématique de bas salaires soit traitée".
Les actions
Des manifestants ont bloqué mardi les accès de l'important centre commercial "Destrelland" à Baie-Mahault, non loin de Pointe-à-Pitre. En ce jour de rentrée scolaire, le lycée de Baimbridge à Pointe-à-Pitre a rouvert après cinq semaines d'interruption. Mais l'établissement a été un des seuls de l'île à accueillir des élèves.
Dans la nuit, une percée avait semblé se dessiner, avec un accord en Martinique sur une augmentation de 200 euros nets mensuels des salariés de tous secteurs "touchant jusqu'à 1,4 Smic".
Le président du Medef Guadeloupe, Willy Angèle, a déclaré qu'il était ouvert à toute discussion à condition qu'elle se déroule dans un climat apaisé et il de nouveau dénoncé les "méthodes et les pratiques musclées" du LKP. Le Medef a refusé jusque-là, avec d'autres organisations patronales, de signer un accord sur les salaires prévoyant une hausse de 200 euros des bas salaires, financée à hauteur de 50 euros par les entreprises, 50 euros par les collectivités locales et 100 euros par l'Etat pendant deux ans.
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