Hollande n'imagine pas une "utilisation partisane" de la fusillade de Toulouse:
Après la fusillade de Toulouse François Hollande a affirmé mardi sur RMC : "il n'y a pas de raison de penser qu'un candidat en fera une utilisation partisane. Je ne veux même pas l'imaginer".
Après la fusillade de Toulouse François Hollande a affirmé mardi sur RMC : "il n'y a pas de raison de penser qu'un candidat en fera une utilisation partisane. Je ne veux même pas l'imaginer".
Le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, a écarté mardi, sur RMC, la possibilité d'une "utilisation partisane" du drame de Toulouse dans la campagne électorale et a prôné l'"exemplarité" au sommet de l'Etat dans une société troublée par la violence.
"La République doit se rassembler" face au drame de Toulouse et la suspension de la campagne pour "quelques jours à peine" ne "changera pas les comportements", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas la démocratie qui est suspendue", a-t-il souligné.Face à une "société où la violence est présente", il doit y avoir "exemplarité" au sommet de l'Etat, a poursuivi François Hollande. "Au sommet de l'Etat, rien ne peut être toléré. Rien. Ni le vocabulaire, ni la vulgarité, ni la facilité, ni je ne sais quelle simplification", a-t-il relevé.
"Le rôle de celui ou de celle qui aspire à prendre la responsabilité du pays, c'est à la fois de donner la direction (...) mais c'est aussi de créer de l'harmonie, de la réconciliation, du rassemblement, de la hauteur", a poursuivi François Hollande.
"Chaque fois que nous pouvons nous élever nous-mêmes et collectivement, nous marquons un point dans la démocratie (...) Nous sommes un grand pays, nous devons parler de ce qui nous élève", a-t-il ajouté.
"Il y a des facilités, on le voit bien, des tentations d'aller chercher je ne sais quel avantage, il ne faut jamais y céder", a encore déclaré le candidat socialiste.
Mais François Hollande a prôné aussi "l'exemplarité dans le traitement de la délinquance, quand des jugements ne sont pas exécutés, quand des jeunes sont laissés à eux-mêmes,alors qu'ils ont commis déjà des actes de délinquance".
Le candidat a insisté sur le rôle que doit avoir l'école où "nous devons transmettre la République, pour qu'il n'y ait rien qui puisse, dès l'école, être considéré comme une rupture. Car les comportements déviants sont nés d'une rupture".
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