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Jean-Louis Borloo se positionne comme le leader d'un centre réunifié

Invité des 4 Vérités, jeudi 28 juin, Jean-Louis Borloo s’est positionné en leader d’un nouveau centre réunifié autour du groupe UDI à l’Assemblée nationale. Il plaide pour "une alliance privilégiée avec la droite républicaine".

Sébastien Tronche

France Télévisions

Publié le 28/06/2012 09:16 Mis à jour le 28/06/2012 11:21

Temps de lecture : 2min

Jean-Louis Borloo reprend la main pour être le leader du centre en France. (CITIZENSIDE.COM)

Invité des 4 Vérités, jeudi 28 juin, Jean-Louis Borloo s'est positionné en leader d'un nouveau centre réunifié autour du groupe UDI à l'Assemblée nationale. Il plaide pour "une alliance privilégiée avec la droite républicaine".

François Bayrou mis au ban de l'Assemblée nationale après sa défaite aux législatives, le centre se cherche et cherche à recruter parmi les centristes de l'UMP. Et a trouvé Jean-Louis Borloo, nouveau président du groupe centriste UDI à l'Assemblée nationale, enregistré officiellement mercredi.

"On reconstruit le centre, a déclaré le président du Parti radical aux 4 Vérités, jeudi 28 juin sur France 2. Il y a une grande tradition française d'un centre modéré, européen et républicain."

Borloo : "L'UMP est un partenaire et un concurrent"

Après une année de lutte entre les différentes chapelles centristes du Nouveau Centre avec Hervé Morin, du MoDem avec François Bayrou et du Parti radical avec Jean-Louis Borloo, l'ex futur candidat à l'élection présidentielle a clairement positionné son centre idéal dans l'opposition.

"Avant, ces centres étaient éclatés, rappelle-t-il. Désormais, le centre doit avoir une ligne politique claire avec une alliance privilégiée avec la droite républicaine." "L'UMP est un partenaire et un concurrent", a-t-il ajouté.

Borloo était prêt pour Matignon

Quand le MoDem, dont plusieurs membres se sont prononcés pour François Hollande, revendique autonomie et indépendance, Jean-Louis Borloo adopte une stratégie similaire. "Nous sommes un groupe d'opposition mais nous collaborerons chaque fois que c'est nécessaire, a-t-il consenti, estimant qu'il fallait au centre "un grand leader". Nous sommes une formation d'opposition et d'initiative."

Pour l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, qui a reconnu avoir postulé pour Matignon afin de donner "un virage social" au quinquennat, le centre-droit est "indispensable à l'équilibre politique de la droite républicaine". "J'étais prêt à l'incarner", dit-il. Il l'est encore.