Cyril Hanouna compte poursuivre LFI en justice pour une affiche le visant, accusée d'antisémitisme

Le visuel incriminé avait initialement été mis en ligne sur le compte X de La France insoumise, qui l'a retiré. Le parti a dénoncé des "accusations nauséabondes".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Cyril Hanouna lors d'un rassemblement devant les bureaux de l'Arcom à Paris, le 18 décembre 2024. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)
Cyril Hanouna lors d'un rassemblement devant les bureaux de l'Arcom à Paris, le 18 décembre 2024. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

Le visuel ne passe pas pour l'ancien animateur de C8. Cyril Hanouna va poursuivre La France insoumise (LFI) en justice pour une affiche le visant, a annoncé son avocat Stéphane Hasbanian à l'AFP, mercredi 12 mars. "Nous préparons des actions judiciaires", déclare l'avocat, invoquant l'"atteinte à l'image" et disant réfléchir à "d'autres actions liées à l'antisémitisme".

L'affiche publiée sur le compte X de LFI, supprimée depuis, mettait en scène le visage de l'animateur, de confession juive, en noir et blanc, sourcils froncés et air agressif, au-dessus des messages "Manifestations contre l'extrême droite, ses idées... et ses relais !" et "Partout en France 22 mars". Le visuel a déclenché des accusations d'antisémitisme, récusées par le mouvement de gauche radicale.

Des accusations de "militants d'extrême droite", selon LFI

Sollicitée par l'AFP, LFI a dénoncé des "accusations nauséabondes" qu'elle impute "essentiellement" à des "militants d'extrême droite relayés par CNews, Europe 1 et le JDD", auxquelles elle a souhaité "mettre un terme" en supprimant le visuel. Le mouvement souligne en outre que sa campagne pour appeler à manifester le 22 mars comprend des "visuels avec plusieurs personnalités médiatiques", comme le présentateur de CNews Pascal Praud, "qui contribuent au relais des idées d'extrême droite".

"C'est mettre des cibles dans le dos de ces journalistes, de ces hommes politiques ou de ces personnalités", a réagi le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, sur CNews. "J'espère que ces manifestations pourront être interdites par les préfets", a-t-il ajouté.

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