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La numéro un du PS a qualifié les mesures sécuritaires de l'exécutif de "vastes opérations de manipulation"

Comme on demandait à Mme Aubry, arrivée à la Rochelle pour l'Université d'été", de commenter le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy sur la sécurité, elle répondu : "Il n'y pas que le discours de Grenoble, il y a tout ce qui s'est passé et ce qui se passe sur les Roms".Mais "Les Français ne s'y sont pas laissés prendre", a-t-elle ajouté.

France2.fr avec agences

France Télévisions

Publié le 27/08/2010 11:25

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Martine Aubry, à son arrivée à la Gare de La Rochelle, le 26/8/10 (AFP/Xavier Leoty)

Comme on demandait à Mme Aubry, arrivée à la Rochelle pour l'Université d'été", de commenter le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy sur la sécurité, elle répondu : "Il n'y pas que le discours de Grenoble, il y a tout ce qui s'est passé et ce qui se passe sur les Roms".

Mais "Les Français ne s'y sont pas laissés prendre", a-t-elle ajouté.

Ils "ont compris que cette vaste opération de manipulation qui bafoue les valeurs de la République, qui abîme notre République, qui salit notre pays à l'étranger, avait sans doute pour objet de masquer les affaires et d'abord son échec sur la sécurité", a lancé Mme Aubry en ciblant le chef de l'Etat.

"Quand on utilise de manière aussi honteuse cette violence dans les mots, ces procédés oratoires parce qu'on est pas capable de régler le problème, c'est indigne de la République", a poursuivi la première secrétaire.

"Notre pays a une autre maturité (....) il attend que les valeurs de notre République soient à nouveau portées haut", a-t-elle ajouté.

La patronne du parti, a souligné que l'ambiance de l'université d'été cette année est d'une particulière gravité. Elle a souligné que la rencontre a "deux messages" : "D'une part de dire aux Français nous sommes avec vous" et "nous serons tous sur le pont pour la manifestation le 7 septembre" sur les retraites.

D'autre part, il s'agit de "montrer qu'un autre modèle est possible, que nous avons des propositions à faire".

Le PS fera des "propositions d'ici la fin de l'année", notamment sur "la sécurité et l'égalité" et "pour reconstruire une France qui ne soit pas dans le déclin, qui fasse porter haut la justice et l'égalité", a-t-elle dit.

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