"J'ai dû faire une campagne personne par personne" : la campagne "laborieuse" des candidats à la présidence du groupe LREM à l'Assemblée
Le nom du nouveau président de groupe La République en marche à l'Assemblée Nationale sera connu d'ici jeudi 10 septembre, après une campagne entamée en juillet et compliquée par la crise sanitaire.
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Les députés marcheurs votent mercredi 9 septembre pour leur nouveau président de groupe à l'Assemblée. Ils sont cinq à s'affronter pour succéder à Gilles Le Gendre : Patrice Anato, Aurore Bergé, Christophe Castaner, François de Rugy et Coralie Dubost. La campagne a démarré en juillet. Entre les vacances des parlementaires et les restrictions sanitaires, il n'a pas été facile pour les candidats d'aller convaincre leurs collègues.
Ç'a été une campagne "laborieuse", concède Patrice Anato. De tous les candidats, le député de Seine-Saint-Denis est le moins connu médiatiquement. Il s'est déclaré début août. "La plupart de mes collègues étaient déjà partis, donc j'ai dû faire une campagne personne par personne. On est 280", explique-t-il.
J'ai passé 187 appels.
Patrice Anatoà franceinfo
Le député avoue qu'on ne lui a pas toujours répondu, et qu'il a dû "faire des relances, envoyer des SMS". Mais "progressivement, j'ai pu partager mon projet avec mes collègues et leur expliquer le sens de ma candidature."
Pendant cette campagne, il y a eu des coups de fil, des réunions par le biais de l'application Zoom, mais quasiment pas de rencontre physique. Une sorte de grand oral a tout de même été organisé, à huis clos mardi matin, dans l'une des salles de l'Assemblée. Les cinq candidats ont été questionnés par leurs collègues, certains étaient sur place, les autres à distance, derrière un écran d'ordinateur.
Appel au rassemblement
Un dispositif qui n'a pas empêché une participation massive et des interrogations nombreuses sur le thème de l'unité du groupe. Il a perdu une trentaine de membres depuis le début du quinquennat. Comme ses concurrents, la députée de l'Hérault Coralie Dubost appelle au rassemblement. "Ce que nous avons encore à construire aujourd'hui, et que nous n'avons pas réussi à construire jusque-là, c'est comment est-ce qu'on articule ce collectif", explique la députée.
"L'ADN d'En Marche, quand ça a été lancé en 2015-2016, c'était précisément d'accueillir différentes sensibilités, différents profils. L'enjeu aujourd'hui, c'est comment on fait vivre cette diversité dans le sens d'un collectif qui arrive à faire une production d'outils politiques qui lui sont propres", développe-t-elle.
Les trois autres candidats, François de Rugy, Aurore Bergé et Christophe Castaner se sont jusqu'ici astreints à une diète médiatique, donnant rendez-vous à la presse après le scrutin. Les deux tours, qui se passeront par vote électronique, sont prévus mercredi après-midi et jeudi matin.
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