La société d’un frère de Kader Arif a travaillé pour le candidat Hollande
Une semaine après la démission du secrétaire d’Etat, le site Médiapart révèle que la société de l'un de ses frères, sur laquelle enquête la justice, aurait reçu du candidat Hollande plus de 700. 000 euros en 2011 et 2012.
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La société du frère de Kader Arif (Aïssa Arif), AWF Music a bien travaillé pour le candidat Hollande. C’est ce qu’affirme jeudi le site Médiapart, documents à l’appui. Cette entreprise spécialisée dans l’image et le son a essentiellement fourni des prestations à François Hollande dans le cadre de la primaire du Parti Socialiste mais aussi en 2012 avant le premier tour de l’élection présidentielle. En tout, elle aurait touché plus de 700 000 euros.
Lors de la primaire, une dizaine de factures au moins auraient été réglées à la société AWF Music, entre juillet et octobre 2011 par le microparti du candidat Hollande, "Répondre à Gauche", le tout pour un montant approximatif de 160. 000 euros. Une "période d’essai" avant la campagne présidentielle du candidat au terme de laquelle la société AWF sera reconduite.
Une collaboration brutalement suspendue
Ainsi en 2012, AWF enchaîne les prestations (organisation de meetings, installation d’infrastructures, fabrication de fonds de scène…) et touche un montant global de 550 000 euros. Mais à un mois du premier tour, la collaboration prend fin brusquement à la suite d’une trentaine de prestations marquées par des incidents tels que des coupures de courant ou des effondrements de pupitres.
"Il y a eu quelques petits incidents"
Pourquoi alors avoir travaillé si longtemps avec une société qui ne semblait pas à la hauteur ? "Ils travaillaient pour pas cher. Nous voulions travailler à l'économie et ça nous permettait de financer un plus grand nombre de meetings. Mais il y a effectivement eu quelques petits incidents" , a raconté à Mediapart le président de l'association de financement de François Hollande, Jean-Jacques Augier.
L'enquête se poursuit
Des révélations embarrassantes alors que la justice enquête toujours sur des soupçons de favoritisme dont auraient pu bénéficier deux sociétés dirigées par des membres de la famille Arif pour décrocher des marchés publics dans la région de Toulouse, terre d’élection de Kader Arif. A la veille de la démission de l’ancien secrétaire d’Etat, une perquisition avait été menée le 6 novembre dans un service du ministère de la Défense.
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